Départ : Les Granges d'Astau (1135 m)
Topo associé : Tusse de Montarque, versant nord
Sommet associé : Tusse de Montarque (2889 m)
Orientation : N
Dénivelé : 1150 m.
Ski : 2.3
Sortie du dimanche 11 mars 2012
Conditions nivologiques, accès & météo
Grand beauEtat de la route : ras
Altitude du parking : ras
Altitude de chaussage (montée) : Refuge d'Espingo
Altitude de déchaussage (descente) : Refuge du Portillon
Activité avalancheuse observée : Après le refuge d'Espingo, purges venant du col d'Arrouy et du cap des Hounts Secs.
Lieu | Alt. | Ori. | Heure | Qté. | Type | Com. |
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Refuge | 1950 | N | 8h15 | Dure | ||
Lac Saussat | 1921 | 8h30 | Dure | Gelé, on a marché dessus | ||
Pentes sous le grand Quayrat | 1950-2300 | NW | 10h | Irrégulière | ||
Vallon d'accès au refuge | 2450 | N | 11h | Dure | ||
Au dessus du refuge | 2500-2750 | NE | 12h30 | Gelée | Enormément de glaces vive en NE à partir de 2500m | |
Pente finale | 2700-2850 | E | 13h | Poudre tassée | ||
Sommet | 2889 | 13h30 | Gelée | Sommet en glace vive |
Skiabilité : 😟 Médiocre
Compte rendu (par ClemV)
Depuis le refuge d'Espingo
Jour 1
Jour 2 de notre tour du propriétaire vers le Portillon.
Sans objectif précis si ce n'est de bien repérer la descente du pic des Spijeoles directe vers le refuge d'Espingo qui est prévue pour notre 4ème jour. Mais qu'il faudra annuler parce que beaucoup de glace vive est présente sous les falaises du pic et qu'à cet endroit là une glissade aurait de fâcheuses conséquences.
Montée assez lente vers le refuge Jean Arlaud, donc, et assez lourde avec les gros sacs.
En nous paumant en plus (montés trop haut sous le grand Quayrat) il nous a fallu redescendre un peu pour rattraper le vallon d'accès au refuge.
Horaires explosés, donc, et arrivée bien plus tardive que prévu au refuge qui est vraiment confortable (grand réfectoire et plusieurs dortoirs) même si l'électricité d'hiver ne fonctionnait pas.
Après le refuge nous sommes montés vers la Tusse de Montarqué pour repérage et pour la descente au soleil, mais la présence de grandes plaques de glace vive annihila toute velléité de ski intéressant dans ce versant (sauf la pente sommitale) et nous sommes donc allés au sommet en crampons pour repérer l'itinéraire du lendemain et jauger de notre motivation à remonter le vallon inférieur de Littérole avant le coucher du soleil.
Motivation qui fut jugée nulle et précipita donc un retour au refuge pour bouquiner et "faire de l'eau", non sans avoir décidé de l'itinéraire du lendemain.
Jour 3