Sommet : Cime de Brocan (3054 m)
Orientation : T
Dénivelé : 2000 m.
Difficulté de montée : PD
Difficulté ski : 3.2 E2
Pente : 35°
Descendre de l'autre côté en face E, en direction du Lac du Brocan (quelques passages raides).
En bas, remettre les peaux et monter S jusqu'au Col de la Ruine (plutôt légèrement vers la droite, attention de ne pas aller vers un autre col débouchant sur un cul-de-sac)
Descendre la Valette Escure plein S pour rejoindre le refuge de Cougourde et le Boréon.
Possibilité de rejoindre le refuge de la Cougourde en montant le couloir NW de l'Agnel, bien visible dans la descente du Pas du Brocan.
1. Tour depuis refuge de Cougourde (2400 m, ski 3.2, T)
J1 (D+ : 600m) : Montée au refuge de la Cougourde
J2 (D+ : 1800m) : Du refuge traverser à flanc vers le SW sans monter au dessus de 2200m jusqu'à rejoindre le vallon de Sangué que l'on remonte NW puis le vallon de Baissette jusqu'au sommet du Guillié (2999m). De celui-ci descendre S l'épaule du Guillié jusque vers 2800m et plonger NW vers le vallon de Balme Guillié jusqu'à un replat (2670m) au pied de l'arête W du Brocan, où l'on rejoint l'itinéraire décrit dans le topo principal.
2. Tour par le couloir E (1900 m, ski 4.2, E)
Même itinéraire jusqu'au col Guilié puis traverser à flanc (2700m). on arrive dans un premier replat sous un couloir, continuer à niveau en contournant un mamelon, le couloir de montée est juste après. Il se termine par une selle entourée du sommet à G et d'un gendarme à D... monter au mieux ...
Vous pouvez également aller voir le topo d'accès ici !
Descendre le couloir E et continuer jusqu'à la côte 2300m(ou plus) et remonter au col de la ruine.
Retour par Cougourde.
Valable jusqu'au 17.05 en soirée
Au-dessus de 2700m risque marqué, plus bas risque limité.
Risque Accidentel : plaques épaisses et parfois fragiles à haute altitude
Risque Naturel : nombreux au soleil, de taille moyenne, parfois grande
Résumé : Départs spontanés : nombreux au soleil, de taille moyenne, parfois grande Déclenchements skieurs : plaques épaisses et parfois fragiles à haute altitude
Stabilité : INSTABILITÉ MARQUÉE A HAUTE ALTITUDE DANS LA NEIGE SÈCHE QUI S'HUMIDIFIE AU SOLEIL DEPARTS SPONTANES : Nombreuses avalanches de neige fraîche humidifiée par le soleil dans les pentes raides, de taille petite à moyenne. Toutes les orientations sont concernées, en suivant la course du soleil. De grandes avalanches sont possibles dans les secteurs nord de haute altitude où les accumulations de neige par le vent sont localement importantes. DECLENCHEMENTS PROVOQUES : Plaques formées dans la neige récente. Au-dessus de 2700 m, ces plaques sont plus nombreuses et épaisses (cassure pouvant atteindre 40/60 cm), notamment en un large secteur nord. Elles sont plus fragiles en tout début de journée avant l'humidification par le soleil, et un seul skieur peut suffire à déclencher des volumes conséquents en particulier dans les zones d'accumulation formées par le vent de secteur sud à haute altitude. Plus bas que 2700 m ou dans les orientations bien ensoleillées de plus haute altitude, ces instabilités sont plus rares et plus difficiles à déclencher, cependant un skieur évoluant tardivement dans une pente raide ensoleillée peut déclencher quelques départs superficiels de neige très humide.
Qualité : Enneigement très excédentaire pour une mi-mai. A la nivôse de Millefonts à 2400 m, 1m62 de neige au sol, troisième valeur la plus forte pour un 16 mai en 16 années de mesure après 2010 et 2014. Vendredi matin, on trouve de la neige humide dès 1800/2000m, cependant l'enneigement est skiable à partir de 2000 m en nord et 2300 m en sud. Manteau neigeux épais et dense surmonté d'une succession de chutes de neige récente déjà bien humidifiée sous 2700 m. Avec l'ensoleillement et le redoux de la masse d'air cette neige récente s'humidifie en toute orientation jusqu'à haute altitude. Des corniches encore très volumineuses pour la période sont en place sur certaines crêtes.