Sommet : Mont Pelago (2768 m)
Orientation : NE
Dénivelé : 1300 m.
Difficulté de montée : AD-
Difficulté ski : 5.1 E3
Pente : 45°/50° sur 100m, 45° sur 350m.
Poursuivre vers l'E pour passer au pied de la combe de Juisse, puis franchir un petit ressaut en restant sous la Cime de Juisse, avant d'atteindre le Pont de Peïrastrèche (1838m).
Passer en rive droite du torrent et remonter le vallon en longeant les contreforts SE du Mont Pelago pour arriver au bas du vallon de Sangué.
Par bon enneigement, on peut attaquer ces pentes SE directement, sinon on les contourne en en faisant un crochet jusqu'au pied du refuge de Cougourde.
Remonter alors le vallon de Sangué jusqu'à l'entrée du vallon des Cayres Nègres; le couloir NE se découvre alors.
Remonter le cône jusqu'au couloir principal. Le couloir principal haut de 250m est assez large (7~8m minimum). Arrivé en haut de ce couloir, prendre la branche de droite qui fait un S (chauffe plus car voit plus le soleil) ou la branche de gauche (étroite, nécessite un bon remplissage) qui se redressent à 45-50° et se rétrécissent sur les 100 derniers mètres.
Le sommet du Pélago se rejoint par la gauche du haut du couloir par de l'escalade rocheuse ou mixte (selon les conditions) avec des passages de III.
Un des trois couloirs du versant Est du Mont Pélago, celui-ci est le plus raide. Large au début, les 100 derniers mètres deviennent très techniques du fait de la faible largeur.
Première à skis : S. Clarys, S. Masotti et P. Montiglio avant 1980.
Valable jusqu'au 17.05 en soirée
Au-dessus de 2700m risque marqué, plus bas risque limité.
Risque Accidentel : plaques épaisses et parfois fragiles à haute altitude
Risque Naturel : nombreux au soleil, de taille moyenne, parfois grande
Résumé : Départs spontanés : nombreux au soleil, de taille moyenne, parfois grande Déclenchements skieurs : plaques épaisses et parfois fragiles à haute altitude
Stabilité : INSTABILITÉ MARQUÉE A HAUTE ALTITUDE DANS LA NEIGE SÈCHE QUI S'HUMIDIFIE AU SOLEIL DEPARTS SPONTANES : Nombreuses avalanches de neige fraîche humidifiée par le soleil dans les pentes raides, de taille petite à moyenne. Toutes les orientations sont concernées, en suivant la course du soleil. De grandes avalanches sont possibles dans les secteurs nord de haute altitude où les accumulations de neige par le vent sont localement importantes. DECLENCHEMENTS PROVOQUES : Plaques formées dans la neige récente. Au-dessus de 2700 m, ces plaques sont plus nombreuses et épaisses (cassure pouvant atteindre 40/60 cm), notamment en un large secteur nord. Elles sont plus fragiles en tout début de journée avant l'humidification par le soleil, et un seul skieur peut suffire à déclencher des volumes conséquents en particulier dans les zones d'accumulation formées par le vent de secteur sud à haute altitude. Plus bas que 2700 m ou dans les orientations bien ensoleillées de plus haute altitude, ces instabilités sont plus rares et plus difficiles à déclencher, cependant un skieur évoluant tardivement dans une pente raide ensoleillée peut déclencher quelques départs superficiels de neige très humide.
Qualité : Enneigement très excédentaire pour une mi-mai. A la nivôse de Millefonts à 2400 m, 1m62 de neige au sol, troisième valeur la plus forte pour un 16 mai en 16 années de mesure après 2010 et 2014. Vendredi matin, on trouve de la neige humide dès 1800/2000m, cependant l'enneigement est skiable à partir de 2000 m en nord et 2300 m en sud. Manteau neigeux épais et dense surmonté d'une succession de chutes de neige récente déjà bien humidifiée sous 2700 m. Avec l'ensoleillement et le redoux de la masse d'air cette neige récente s'humidifie en toute orientation jusqu'à haute altitude. Des corniches encore très volumineuses pour la période sont en place sur certaines crêtes.