Sommet : Cime Guilié (2999 m)
Orientation : SW
Dénivelé : 1500 m.
Difficulté de montée : R
Difficulté ski : 2.3 E1
Pente : moyenne 30° - surtout en descente
Redescendre par le vallon de Sangué, à gauche (Est) de la Baisse de Baissette. Très beau vallon avec contrepentes assez raides fréquentées par les chamois. Le goulet final dans le ruisseau est raide et étroit. Il nécessite un bon remplissage pour être entrepris.
Si l'enneigement est déficitaire il se peut que le goulet final ne passe pas à skis : Dans ce cas, avant d'entrer dans celui-ci (à l'altitude 2250 m marquée par la limite de la forêt) tirer à gauche (légère remontée) pour rejoindre par une traversée E puis NE à flanc les pentes dominant le refuge de la Cougourde qu'il faut rejoindre ou à côté duquel il faut passer. Du refuge rejoindre le Vallon du Boréon par sa rive droite. Franchir le Pont de Peïrastreche et juste après la courte remontée qui s'en suit, quitter le cheminement estival pour rester à niveau en tirant sur la gauche. Traverser les couloirs descendant de Juisse (avalanches fréquentes) en restant le plus haut possible puis rejoindre le sentier d'été qui conduit aux vacheries du Boréon. Retour par les pistes de ski de fond.
1. Descente par le Col Guilié (1500 m, ski 2.3, SW)
Montée classique par la Baisse de Baissette. Descente par le Col Guilié.
Du sommet rejoindre le Col Guilié et descendre les belles pentes sous le col.
2. En boucle par les vallon des Erps et de Sangué via le Col Guilié (1500 m, ski 2.2, SW)
Le parcours est presque identique au topo principal, sauf qu'une fois aux pieds du Col Guilié, ne pas obliquer pour rejoindre la Baisse de Baissette, mais grimper à celui-ci par une pente assez soutenue. Franchir le Col et rejoindre à l'Est la fin de la montée de Balme Guilié. On rejoint l'itinéraire principal env 100 m sous le sommet par un mouvement en écharpe, un peu exposé. Descente par le vallon de Sangué.
Valable jusqu'au 17.05 en soirée
Au-dessus de 2700m risque marqué, plus bas risque limité.
Risque Accidentel : plaques épaisses et parfois fragiles à haute altitude
Risque Naturel : nombreux au soleil, de taille moyenne, parfois grande
Résumé : Départs spontanés : nombreux au soleil, de taille moyenne, parfois grande Déclenchements skieurs : plaques épaisses et parfois fragiles à haute altitude
Stabilité : INSTABILITÉ MARQUÉE A HAUTE ALTITUDE DANS LA NEIGE SÈCHE QUI S'HUMIDIFIE AU SOLEIL DEPARTS SPONTANES : Nombreuses avalanches de neige fraîche humidifiée par le soleil dans les pentes raides, de taille petite à moyenne. Toutes les orientations sont concernées, en suivant la course du soleil. De grandes avalanches sont possibles dans les secteurs nord de haute altitude où les accumulations de neige par le vent sont localement importantes. DECLENCHEMENTS PROVOQUES : Plaques formées dans la neige récente. Au-dessus de 2700 m, ces plaques sont plus nombreuses et épaisses (cassure pouvant atteindre 40/60 cm), notamment en un large secteur nord. Elles sont plus fragiles en tout début de journée avant l'humidification par le soleil, et un seul skieur peut suffire à déclencher des volumes conséquents en particulier dans les zones d'accumulation formées par le vent de secteur sud à haute altitude. Plus bas que 2700 m ou dans les orientations bien ensoleillées de plus haute altitude, ces instabilités sont plus rares et plus difficiles à déclencher, cependant un skieur évoluant tardivement dans une pente raide ensoleillée peut déclencher quelques départs superficiels de neige très humide.
Qualité : Enneigement très excédentaire pour une mi-mai. A la nivôse de Millefonts à 2400 m, 1m62 de neige au sol, troisième valeur la plus forte pour un 16 mai en 16 années de mesure après 2010 et 2014. Vendredi matin, on trouve de la neige humide dès 1800/2000m, cependant l'enneigement est skiable à partir de 2000 m en nord et 2300 m en sud. Manteau neigeux épais et dense surmonté d'une succession de chutes de neige récente déjà bien humidifiée sous 2700 m. Avec l'ensoleillement et le redoux de la masse d'air cette neige récente s'humidifie en toute orientation jusqu'à haute altitude. Des corniches encore très volumineuses pour la période sont en place sur certaines crêtes.