Sommet : Cime de l'Agnel (2927 m)
Orientation : SW
Dénivelé : 1450 m.
Difficulté de montée : F
Difficulté ski : 3.1 E2
Pente : Passages à 35°
Du refuge, se diriger vers le Lac des Sagnes en visant le sommet 4 de la Cougourde puis en tirant NE. Du Lac, remonter le verrou évident, on atteint alors un dernier replat et la tirer ouest pour passer un ressaut raide et étroit entre les barres.
On apercoit le sommet que l'on atteint par sa pente E.
Descente par la combe située à l'Est de l'itinéraire de montée, un premier ressaut un peu raide et on aperçoit le refuge de la Cougourde que l'on contourne par les pentes W. S'en suit une succession de traversées/descentes de combes dans la forêt jusqu'au pont de Peyrastrèche, fin commune à la montée.
On peut échanger l'itinéraire sur le haut en inversant montée et descente
Pour la descente, après le point 2431, on peut redescendre par le goulet qui conduit directement au Lac des Sagnes puis au refuge.
1. Baisse de l'Agnel, par le Lac de l'Agnel (1300 m, ski 3.1, S)
Itinéraire identique. Une fois au lac de l'Agnel, gagner la Baisse de l'Agnel situé juste à l'E de la Cime de l'Agnel
2. Traversée Sud Nord et Tour de la Cougourde (2300 m, ski 3.3, T)
Atteindre la Cime par l'itinéraire décrit en principal. De la Cime perdre 50 m d'altitude en descendant plein Nord jusqu'à un large col. Sur la gauche s'ouvre alors un large couloir à 35° d'environ 200 m vers la baisse Margot, bien visible et cotée 2645 m. Prendre plein Est de magnifiques pentes sur 800 m jusqu'au refuge italien Soria Elena.
Remonter Sud sur 650 m au Col de Fenestre 2474 m. On le descend versant français sur 250 m environ et on repeaute par une combe cachée vers le Pas des Ladres 2448 m.
Retour au Boréon par le lac de Trécoulpas.
Valable jusqu'au 17.05 en soirée
Au-dessus de 2700m risque marqué, plus bas risque limité.
Risque Accidentel : plaques épaisses et parfois fragiles à haute altitude
Risque Naturel : nombreux au soleil, de taille moyenne, parfois grande
Résumé : Départs spontanés : nombreux au soleil, de taille moyenne, parfois grande Déclenchements skieurs : plaques épaisses et parfois fragiles à haute altitude
Stabilité : INSTABILITÉ MARQUÉE A HAUTE ALTITUDE DANS LA NEIGE SÈCHE QUI S'HUMIDIFIE AU SOLEIL DEPARTS SPONTANES : Nombreuses avalanches de neige fraîche humidifiée par le soleil dans les pentes raides, de taille petite à moyenne. Toutes les orientations sont concernées, en suivant la course du soleil. De grandes avalanches sont possibles dans les secteurs nord de haute altitude où les accumulations de neige par le vent sont localement importantes. DECLENCHEMENTS PROVOQUES : Plaques formées dans la neige récente. Au-dessus de 2700 m, ces plaques sont plus nombreuses et épaisses (cassure pouvant atteindre 40/60 cm), notamment en un large secteur nord. Elles sont plus fragiles en tout début de journée avant l'humidification par le soleil, et un seul skieur peut suffire à déclencher des volumes conséquents en particulier dans les zones d'accumulation formées par le vent de secteur sud à haute altitude. Plus bas que 2700 m ou dans les orientations bien ensoleillées de plus haute altitude, ces instabilités sont plus rares et plus difficiles à déclencher, cependant un skieur évoluant tardivement dans une pente raide ensoleillée peut déclencher quelques départs superficiels de neige très humide.
Qualité : Enneigement très excédentaire pour une mi-mai. A la nivôse de Millefonts à 2400 m, 1m62 de neige au sol, troisième valeur la plus forte pour un 16 mai en 16 années de mesure après 2010 et 2014. Vendredi matin, on trouve de la neige humide dès 1800/2000m, cependant l'enneigement est skiable à partir de 2000 m en nord et 2300 m en sud. Manteau neigeux épais et dense surmonté d'une succession de chutes de neige récente déjà bien humidifiée sous 2700 m. Avec l'ensoleillement et le redoux de la masse d'air cette neige récente s'humidifie en toute orientation jusqu'à haute altitude. Des corniches encore très volumineuses pour la période sont en place sur certaines crêtes.