Départ : Bonneval sur Arc (1800 m)
Topo associé : Pointe de Bonneval, Couloir Ouest en boucle
Sommet associé : Pointe de Bonneval (3220 m)
Orientation : T
Dénivelé : 2100 m.
Ski : 4.3
Sortie du mercredi 19 juin 2019
Conditions nivologiques, accès & météo
beau, qq nuages pommelés le matin tôt mais pas méchant, de gros cum en choufleurisation intense à partir de 11hEtat de la route : ok
Altitude du parking :
l'Ecotbon regel, iso haut, des reliefs sur la neige au niveau des parties plates, sinon quand on attrape la neige il y en a en quantité
Altitude de chaussage (montée) : plat des Evettes, stratégique pour glisser le plus loin possible depuis le col, on arrive au lac en se démerdant bien, sinon possible avant le col
Altitude de déchaussage (descente) : 2300m en optimisant les thalwegs, mai peautage oblig pour remonter au col des Evettes
Activité avalancheuse observée : qq coulées de fontes çà et là, rien de bien méchant pour la saison et tout à fait normal, tout ce qui est raide est goulotté et/ou a gerbé
Skiabilité : 😐 Correcte
Compte rendu
Ecot, col des Evettes, col de la Disgrace, Francesetti en A/R, Piatou, glacier de Séa cote 2800, Pointe de Bonneval par le versant italien, couloir W, retour Ecot par plat et col des Evettes
La sortie d'Alain a éveillée ma curiosité concernant cette Pointe de Bonneval, alors en regardant un peu la littérature consacrée je vois aussi le tour de ladite pointe qui m'a l'air bien joli, et en plus c'est "combinable" avec le couloir W, alors feu.
Les nuages présents ce matin et la montée tout à l'ombre jusqu'à 3000 me permet d'être plus efficace que prévu, alors je me laisse tenter par un extra à Francesetti que je ne connaissais que de nom, superbe panorama et belle rencontre avec 2 Turinois en avant-taff ;)
Ca papote mais c'est que j'ai une remontée plein Sud qui m'attend après moi, alors zou, descente sur neige encore un peu dure mais lisse (les suivants auront une superbe moquette), remontée fissa à Piatou et descente sympa jusqu'au glacier de Séa, sous la Grande Ciam, très sauvage.
Remontée éprouvante en pleine cagne jusqu'à cette fameuse Pointe de Bonneval, j'ai bien senti passé l'extra de tout à l'heure, puis farniente au sommet pour recharger les piles, à plat... Il aurait fallu attendre encore un peu mais les bourgeonnement des choux-fleurs transalpins façon atomique incitent à la prudence et donc au départ anticipé. Bon grip donc, une sale goulotte bien profonde tendue à traverser pour tenter de rejoindre la face suspendue et le couloir central. Mais il est bien ravagé au départ et bien bien tendu de passer l'étroiture sans déchaussage, je lâche l'affaire et rejoins le plat sur une moquette sympa puis très vite lourde, puis névé. Je rattrape l'autre groupe qui est monté à Francesetti après nous, de Turin aussi et tout aussi sympathique (ciao Ettore). On se quitte au col des Evettes et retour voiture pour un petit repas et une sieste bien méritée.