Sommet : Tête d'Amont (2815 m)
Orientation : NE
Dénivelé : 1510 m.
Difficulté de montée : PD-
Difficulté ski : 4.1 E2
Pente : 45° sur 100m
La suivre pendant 3 km puis prendre à droite la piste qui monte à Bouchier.
Longer la crête, en évitant les barres rocheuses par la droite, jusque sous la Croix de la Salcette. Par un crochet droite/gauche entre les barres rejoindre les pentes superieures pour accéder à la Croix de la Salcette (2331m).
Redescendre en longeant la Crête des Lanciers, puis remonter le couloir sortant au col 2568m entre la Crête des Lanciers et les Tenailles.
Descendre vers la gauche dans la Combe Brune puis remonter la partie superieure de la combe. Sous le Pas de Montbrison, prendre à gauche un couloir débouchant au sommet.
Descente par la Combe Brune jusqu'à la piste de Ratière par laquelle on rejoint Bouchier.
On peut également rejoindre les prairies au Nord de la Croix de la Salcette en empruntant le couloir de Guigou: suivre la piste forestière de Ratière jusqu'à l'extrémité Nord du Serre de Guigou (1600m), puis remonter à gauche le couloir qui sort sur la crête vers 2150m. Traverser alors vers l'Ouest pour retrouver l'itinéraire classique sous la Crête des Lanciers.
Voir aussi Toponeige Ecrins Est.
1. Couloir N en A/R (1330 m, ski 4.1, NE)
De Bouchier, suivre la piste de Ratière jusqu'à la Blétonnée, puis prendre à gauche le ravin qui donne accès à la Combe Brune.
Remonter celle-ci, puis vers 2250 m franchir un verrou plus raide qui donne accès à une première combe suspendue. Continuer vers l'W, et prendre pied dans une deuxième combe.
Sous le Pas de Montbrison, prendre à gauche un couloir (45° sur 100 m) débouchant au sommet de la Tête d'Amont.
Descendre par l'itinéraire de montée.
Valable jusqu'au 19.04 en soirée
Au-dessus de 2700m risque limité, plus bas risque faible.
Risque Accidentel : plaques superficielles en haute altitude
Risque Naturel : éventuelles petites avalanches en haute altitude
Résumé : Départs spontanés : éventuelles petites avalanches en haute altitude Déclenchements skieurs : plaques superficielles en haute altitude
Stabilité : EN HAUTE ALTITUDE INSTABILITÉS DE SURFACE. PLUS BAS MANTEAU NEIGEUX BIEN STABILISÉ. DEPARTS SPONTANES : en haute altitude, éventuelles avalanches de petite taille, rarement moyenne par surcharge avec le transport de la neige récente légère par le vent de large nord. Plus bas, peu probables. Le manteau neigeux est bien stabilisé et l'humidification en journée n''est que superficielle. Compte tenu de la récurrence des plaques de fond cette saison, des départs au terrain en grandes avalanches de glissement ne sont pas exclus mais leur probabilité devient quasi nulle avec le refroidissement. DECLENCHEMENTS PROVOQUES : En haute altitude, des plaques superficielles formées dans la neige ventée tombée en modeste quantité ces derniers jours. Ces instabilités peuvent se retrouver en tout versant, même loin des crêtes. Un seul skieur peut les déclencher. Plus bas, peu probables. Le manteau neigeux est bien stabilisé avec le regel qui empêche par ailleurs la sollicitation des sous-couches fragiles persistantes en versants nord d'altitude.
Qualité : L'enneigement skiable débute (conformément à la période) entre 1700 (localement plus bas en nord au cœur du massif) et 2200 m selon les versants, et devient rapidement excédentaire à très excédentaire en altitude. Manteau neigeux globalement très dense, surface parfois colorée par les poussières désertiques sahariennes. Vendredi matin, neige dure et portante, avec un peu de neige froide ventée en haute altitude. L'humidification en cours de journée est superficielle. Présence de vieilles corniches sur certaines crêtes d'altitude et de fréquents dépôts de neige en blocs, stigmates des crues avalancheuses de neige humide des derniers jours.