Sommet : Pic Jocelme (3457 m)
Orientation : NE
Dénivelé : 1650 m.
Difficulté de montée : AD
Difficulté ski : 5.3 E2
Pente : 50° sur 200 m
Du replat de la Cabane des Bans, remonter le grand vallon jusqu'au goulet sous les dents de Coste Counier d'où l'on peut apercevoir une bonne partie du couloir - celui-ci étant masqué jusqu'à là. Prendre alors les pentes menant au couloir (vers le SW) qui se redressent peu à peu pour atteindre un gros 40° à son pied.
Remonter le couloir qui se redresse pour atteindre les 50° dans la partie supérieure et qui débouche sur la crête sous le Jocelme.
(Spécial trick si le ressaut du haut est trop gros : contourner le rocher à droite du ressaut par l'écharpe, une rampe facile mais nécessitant un déchaussage a été placée pour faciliter le passage)
Voir aussi : EES F8
Valable jusqu'au 24.04 en soirée
Au-dessus de 2400m risque limité, plus bas risque faible.
Risque Accidentel : plaques à vent dans la neige récente
Risque Naturel : peu probables
Résumé : Départs spontanés : peu probables Déclenchements skieurs : plaques à vent dans la neige récente
Stabilité : QUELQUES INSTABILITÉS EN ALTITUDE, QUI GARDE DES CONDITIONS HIVERNALES DEPARTS SPONTANES : peu d'activité naturelle à attendre à priori avec tout au plus quelques départs attendus avec le soleil et le léger redoux qui viennent déstabiliser la neige récente. Avalanches de taille 1, rarement 2. DECLENCHEMENTS PROVOQUES : quelques plaques en place formées lors des chutes ventées de ces derniers jours. Possibles en toute orientation au dessus de 2200/2400 m, ces instabilités d'épaisseur variable peuvent être encore sensibles au passage d’un skieur. En secteurs d’accumulations, en particulier en haute montagne, un départ peut mobiliser un volume de neige plus conséquent avec une cassure plus large et parfois épaisse. À plus basse altitude, le manteau neigeux semble bien stabilisé et les petites chutes récentes ont été insuffisantes pour permettre la formation de plaques.
Qualité : L'enneigement skiable débute (conformément à la période) entre 1800 et 2200 m selon les versants, et devient rapidement excédentaire à très excédentaire en altitude. Neige dure, regelée, souvent colorée par les poussières désertiques sahariennes, recouverte en haute altitude par une couche de neige froide ventée plus ou moins épaisse répartie de manière hétérogène. Présence de fréquents dépôts de neige en blocs regelés, stigmates des crues avalancheuses de neige humide de mi-avril.