Mont Pelat, Voie normale depuis Estenc (Mercantour - Alpes Maritimes Italiennes)

Variante de montée : On peut monter depuis Estenc par le ravin des Fournès. Remonter sous l'ancien téléski et gagner la combe du Pra dou Pas. Franchir la ligne de crêtes au Nord donnant accès au Lac des Garrets et retrouver l'itinéraire principal sur la partie occidentale du Col de la Petite Cayolle (Lac de la Petite Cayolle). Cela évite le franchissement du Col qui parfois peut être très corniché.

Option : On peut éviter la descente par la route de la cayolle et obliquant à droite lors de la dernière remontée (au niveau du lac de la petite cayolle). Gagner ainsi le Pas de garrets ouvrant une descente généralement fabuleuse par le ravin des Fournes.

Autre option : Au cours de la descente de la combe du Pelat, remonter la combe abritant le lac du trou de l'Aigle et passer le Pas de la grande barre pour descendre côté 04 jusqu'à rejoindre la route (pont). Remonter ensuite les 300 m de D+ jusqu'au col routier de la Cayolle et rebasculer ainsi dans le 06.

Faune sauvage, partageons la poudreuse

Cet itinéraire passe près de zones sensibles pour la faune sauvage. Merci de les éviter pour ne pas déranger les animaux qui doivent survivre à l’hiver. Cliquez sur les zones délimitées sur la carte pour adapter au mieux votre sortie.

1. Trou de l'Aigle, Grande Barre et Couloir N (1800 m, ski 4.1, T)

Du refuge, remonter jusqu'au petit pont enjambant le ruisseau des garrets. Remonter le ruisseau et rejoindre la route de la Cayolle, puis le col de la grande Cayolle. Au col, obliquer à gauche dans la combe conduisant au col de la petite cayolle. Le col de la petite cayolle franchit (attention corniches fréquentes), remonter la pente exposée S.E (35° continu) jusqu'à rejoindre son point haut. Du point haut, trouver le départ du couloir (40° sur 150 m) qui descend au lac du trou de l'aigle et l'emprunter.
Remonter alors au pas de la grande barre que l'on franchit. Descendre Nord et dès qu'il est possible de tirer à gauche, le faire. Rejoindre ainsi un large replat pour monter au col du Pelat. une fois le col franchit, traverser à flanc et prendre pieds quelques dizaines de mètres plus à l'Ouest dans le couloir Nord du Pelat qui débouche entre les cimes bicéphales (E/O) du Pelat (couloir de 300 m de D+ à 35° en moyenne avec un passage à 40°-largeur env. 15m). Le collet (sortie du couloir) rejoint, gagner le sommet Est par une petite course d'arêtes (quelques passages mixtes PD) très esthétique.

Le sommet atteint, descendre au mieux la combe du Pelat orientée S.E (départ du sommet à 35° expo, mais rarement en conditions). Tirer à gauche jusqu'à rejoindre l'embouchure de la combe abritant le lac du trou de l'aigle. Ne pas s'y engager mais continuer à descendre en se rapprochant des contreforts main gauche pour trouver et descendre un large couloir débouchant dans le haut du vallon de Méouille (ce couloir permet d'éviter de perdre trop d'altitude en comparaison à l'itinéraire empruntant le chemin d'été, plus à l'ouest). Remonter alors N.E au col de la petite cayolle, le franchir et revenir sur ses pas.

2. Voie normale par le couloir SW depuis Col de la Cayole (1400 m, ski 3.3, S)

Du refuge de la grande cayolle (2266m), se rendre au col de la petite cayolle Redescendre env 300m de dénivelé dans le vallon de Méouille, en direction du lac d'Allos. Sur le replat (2350 m env.), remonter dans la combe S.E du pelat, par le couloir SW conduisant à la combe du lac du trou de l'aigle. Redescendre par le même itinéraire.

Au-dessus de 2000m indice de risque limité évoluant en marqué, plus bas indice faible.

Risque Accidentel : nouvelles plaques en formation l'après-midi et la nuit suivante.

Risque Naturel : devenant plus nombreux l'après-midi et la nuit suivante au fil des chutes de neige très ventées.

Résumé : Départs spontanés : devenant plus nombreux l'après-midi et la nuit suivante au fil des chutes de neige très ventées. Déclenchements skieurs : nouvelles plaques en formation l'après-midi et la nuit suivante.

Stabilité : MANTEAU NEIGE DEVENANT INSTABLE AU FIL DE L'APRÈS-MIDI ET DE LA NUIT DE DIMANCHE À LUNDI Déclenchements provoqués : le matin, quelques plaques minces sont en place au-dessus de 2200/2400 m environ, formées par les faibles chutes de neige ventées de vendredi et samedi. Elles peuvent être facilement déclenchables par un skieur, mais génère des avalanches de taille petite (taille 1). Dans les orientations ouest, nord et est d'altitude supérieure à 2400/2500 m, une avalanche de plus grande ampleur (taille moyenne) n'est pas exclue en cas de sollicitation d'une couche fragile plus profondément enfouie. Plaques localisées dans les zones d'accumulation par le vent, parfois déclenchables par un seul skieur. Au fil de l'après-midi et de la nuit de dimanche à lundi, de nouvelles plaques sont en formation au-dessus de 2000 m environ avec l'intensification des chutes de neige très ventées. Présentes en toutes orientations, elles sont localisées même loin des crêtes et ruptures de pente. Elles sont difficilement identifiables, car souvent d'aspect poudreux dans les endroits abrités du vent, et peuvent être facilement déclenchables par un skieur. Des avalanches de taille moyenne, voire grande sont alors possibles. Départs spontanés : rares départs de neige humide le matin. Les départs spontanés deviennent plus nombreux en cours d'après-midi et dans la nuit de dimanche à lundi, en raison de l'intensification des chutes de neige très ventées. Avalanche de taille moyenne, puis grande en cours de nuit avec les cumuls qui deviennent importants.

Qualité : Enneigement proche des normales pour un mois de décembre en altitude. Données observées : 40 cm à la Foux d'Allos à 1900 m et 25 cm à Valberg à 1600 m. Limite d'enneigement skiable : vers 1600/1800 m environ, enneigement un peu faible sous 2000/2200 m en orientations ensoleillées. État de la neige en surface : dimanche matin, on retrouve un peu de neige fraîche au-dessus de 2400/2500 m (5/10 cm) parfois ventée. Neige humidifiée en surface jusqu'à 2200/2400 m environ. La neige récente repose sur un manteau neigeux ancien, durci par le vent ou le regel en adrets, localement sur un fond souple constitué de vieille poudre dans les combes et pentes abritées d'altitude.