Sommet : Cime de la Condamine (2940 m)
Orientation : W
Dénivelé : 1550 m.
Difficulté de montée : PD
Difficulté ski : 4.1 E2
Pente : Passages à 40°
En hiver la route n'est déneigée que jusqu'à 1400m. A partir de fin avril on peut généralement monter jusqu'à 1700m.
Descendre environ 100m en versant Sud puis obliquer plein Ouest. Par un crochet vers la droite (Nord) contourner une barre et descendre dans la combe sous le col de Bas Morand. Tirer bien à gauche en se rapprochant de la Crête des Balses pour éviter des barres infranchissables.
On rejoint la route de Chambran par le ravin du Serre.
La descente s'effectue à vue. De nombreuses barres rocheuses empêchent un cheminement direct. A faire avec une bonne visibilité et de préference après avoir repèré l'itinéraire depuis les sommets environnants.
1. Bas Morand (2731m), traversée N/S (1285 m, ski 4.1, W)
Même itinéraire sans passer par la Cime de la Condamine.
2. versant sud ouest (1550 m, ski 3.2, SW)
Sur la route de Chambran, au lacet à l'altitude 1380 m, partir vers le N-E en direction du Clot Soubeyran, plusieurs possibilités dans ce versant S-W, soit aller chercher la cabane de Chouvier pour passer au N des barres sous Coste Blaou vers 2250m, soit si l'enneigement le permet aller chercher le ravin du Clot Lajas, étriqué au départ puis beaucoup + large ensuite pour passer au sud des barres sous Coste Blaou. Dans les 2 cas, on se retrouve dans le vallon de Coste Blaou. Remonter un peu le vallon, tirer ensuite vers le N N-W vers le point côté 2877m, 30 m environ avant cette altitude tirer vers le N-E, après un petit collet on aperçoit le sommet de la Condamine vers le N.
Descente par les mêmes itinéraires choisis à la montée. La descente par le ravin du Clot Lajas est plus belle et prend le soleil beaucoup plus tard.
Valable jusqu'au 08.05 en soirée
Au-dessus de 2800m risque marqué, plus bas risque limité évoluant en risque marqué.
Risque Accidentel : Instabilités restant fragiles et parfois piégeuses à haute altitude
Risque Naturel : Nombreux au soleil, de taille moyenne à grande
Résumé : Départs spontanés : Nombreux au soleil, de taille moyenne à grande Déclenchements skieurs : Instabilités restant fragiles et parfois piégeuses à haute altitude
Stabilité : JOURNÉE DE TRANSITION. ENCORE HIVERNAL A HAUTE ALTITUDE, PUIS NETTE HUMIDIFICATION AU SOLEIL DEPARTS SPONTANES : Fréquente activité naturelle au soleil mercredi sous forme d'avalanches de neige récente humide, de taille moyenne, parfois grande à haute altitude notamment sur le secteur frontalier italien où des départs linéaires sont possibles. DECLENCHEMENTS PROVOQUES : Instabilité marquée dans la couche de neige récente. Ces instabilités sont plus nombreuses, plus sensibles et plus volumineuses au-dessus de 2800 m environ, et peuvent générer de petits départs linéaires. Possibles en toute orientation, elles ne sont pas facilement détectables car disséminées dans la couche de neige récente. Sous 2800 m environ, ces instabilités sont plus rares, plutôt dans les zones d'accumulation par le vent. Un skieur évoluant tardivement en pente raide ensoleillée peut générer quelques départs, restant d'ampleur modeste, de neige très humide.
Qualité : L'enneigement débute vers 1800/1900 m et il est très excédentaire pour un début mai. Dans les combes de haute altitude et sur les glaciers, l'enneigement, excédentaire depuis fin octobre, devient exceptionnel, atteignant souvent 3 m à 2700 m, 4 m à 3000 m et probablement 4 m50 - 5 m à 3400 m). A la nivôse des Écrins à 2940m, 3m90 de neige au sol, c'est la plus forte valeur observée début mai depuis 2001. Mercredi matin, la neige fraîche (souvent sous forme de neige roulée) s'humidifie rapidement au soleil. L'humidification concerne également l'ensemble des couches de neige tombée ces trois derniers jours. Des corniches encore très volumineuses pour la période restent en place sur les crêtes d'altitude.