Sommet : Roc Diolon (3071 m)
Orientation : T
Dénivelé : 2200 m.
Difficulté de montée : PD
Difficulté ski : 3.2 E2
Pente : court 40° puis 35°/100m
Descendre ensuite côté sud (en général quelques pas à pied sur l’arête NE avant de chausser) jusqu’au lac des pisses.
Repeauter et prendre direction est, pour aller prendre pied dans le vallon menant au col des Jalabres (est). Poursuivre plein nord jusque sous le col.
De là, deux possibilités (à voir suivant les conditions) : prendre la rampe exposée entre la crête et les barres du bas vers 2850 ou aller chercher la crête à droite du col des Jalabres un peu plus haut (un peu moins expo mais attention aux corniches). Dans les deux cas rejoindre la crête à l’ouest point 2961.
De la crête descendre la belle pente NE à 35°, puis vers 2600 attaquer la longue traversée de l’ubac de chichin en passant sous le verrou du lac situé sous le col des Jalabres, direction NO afin de rejoindre le vallon de Chichin au niveau des Sagnasses. Rester le plus haut possible.
Passer à droite juste en dessous du point 2449, repeauter au niveau des Sagnasses ou du lac du Lauzeron, remonter le vallon direction plein ouest puis sud-ouest afin de rejoindre le col de Freissinières.
La boucle est bouclée, il ne reste plus qu’à redescendre sur Merlette.
On parcourt toutes les orientations, à ne réaliser qu’en conditions très sûres, nombreuses pentes avalancheuses.
Bien repérer l’itinéraire qui semble le meilleur afin de rejoindre la crête entre le point 2961 et le col des Jalabres (et surtout ne pas envisager de basculer sous le col barres infranchissables).
Attention au printemps à l’horaire pour la traversée de l’ubac de Chichin, d’ailleurs plutôt NE que Nord.
Il est possible de descendre à la cabane de Chichin directement par bon enneigement sans faire la traversée, ajoute environ 100m de D+ (photo).
En période d’ouverture, possible d’utiliser les remontées, ce qui réduit considérablement le dénivellé (1400m).
On peut alors en profiter pour tricoter un peu. Cependant peu adapté par condition chaudes au printemps, où l’on risque d’être trop tard dans les faces qui chauffent en est.
1. Tour depuis Prapic (2250 m, ski 3.2, T)
Montée au lac des pisses idem classique Roc Diolon face sud pour rejoindre le cheminement du topo à partir de ce point. Pour boucler, au col de Freissinières, remonter au sommet du Roc Diolon, pour terminer la boucle par la belle face sud (cf. topo Roc Diolon face sud).
Plus sauvage, plus skiant, mais difficile de réunir de bonnes conditions : enneigement suffisant pour ne pas trop porter à partir de Prapic avec des conditions sûres sur le haut, en particulier sur l’Ubac de Chichin, face sud/sud est du Diolon qui chauffe vite, incompatible en horaire pour réaliser la boucle au printemps en conditions chaudes.
Valable jusqu'au 28.04 en soirée
Risque marqué.
Risque Accidentel : nombreuses plaques en formation
Risque Naturel : avalanches moyennes à grandes, de neige fraiche
Résumé : Départs spontanés : avalanches moyennes à grandes, de neige fraiche Déclenchements skieurs : nombreuses plaques en formation
Stabilité : INSTABILITÉ MARQUÉE DANS LA NEIGE FRAICHE VENTÉE DEPARTS SPONTANES : avalanches de taille moyenne, jusqu'à grandes en haute altitude, de neige fraîche dans les pentes raides. Départ ponctuel ou linéaires. Activité maximale pendant les chutes ventées pouvant se prolonger dimanche après-midi avec la surcharge de la neige transportée en altitude par le vent de sud à est ou le redoux attendu. DECLENCHEMENTS PROVOQUES : plaques friables ou dures en formation dans de nombreuses orientations, même loin de crêtes et ruptures de pentes. Ces instabilités peuvent être faciles à déclencher par un skieur. Accumulations épaisses dans les orientations de large nord. Les volumes peuvent être conséquents d’autant plus si une avalanche entraîne la cassure d’une accumulation plus enfouie.
Qualité : L'enneigement skiable débute entre 1900 et 2200 m et devient rapidement excédentaire à très excédentaire en altitude. Neige fraiche en quantité travaillée par le vent. Restant froide en haute altitude, plus bas dès la fin des chutes se tassant et commençant à s'humidifier.