Le Grand Arc, Le tour de l'Arc (Lauzière - Cheval Noir)

Un itinéraire logique qui permet de réaliser les deux sommets en évitant la foule à la montée, et en profitant d'une neige poudreuse en face W puis transfo.
Cependant, la face NNW du Grand Arc nécessite un très bon enneigement et la descente à vue doit être prise au sérieux, si les barres sont mal enneigées il faut remonter.
Si la face NNW ne passe pas, on peut envisager le tour à l'envers.

1. tour en sens inverse (1500 m, ski 4.1, S)

Monter d'abord au Petit Arc, dont on descend la face NE (4.1?). Remonter au col que l'on descend (40° court) puis rejoindre la VN jusqu'au sommet du Grand Arc. La descente se fait par la pente NE puis le couloir. On rejoint la VN.

Au-dessus de 2500m risque limité, plus bas risque faible.

Risque Accidentel : quelques plaques facilement déclenchables à haute altitude.

Risque Naturel : quelques coulées de neige humide.

Résumé : Départs spontanés : quelques coulées de neige humide. Déclenchements skieurs : quelques plaques facilement déclenchables à haute altitude.

Stabilité : Manteau fortement brassé par le vent. Méfiance dans les secteurs Nord poudreux d'altitude. DEPARTS SPONTANES : Sous 2500/2800 m en Nord, beaucoup plus haut en versants Sud et Est sous le soleil voilé : quelques coulées (taille 1) de neige humide, qui se déclenchent souvent sous les rochers. DECLENCHEMENTS PROVOQUES : - Au-dessus de 2500 m, il subsiste quelques plaques peu réactives dans le plein Nord raide. A plus haute altitude (> 2800 m ?), ces plaques sont plus facilement déclenchables et localisées dans un secteur Ouest/Nord/Est de plus en plus élargi au fur et à mesure que l'on prend de l'altitude. Les avalanches sont de tailles modestes (petites à moyennes). Dans les zones exposées au vent, les plaques sont dures avec des indices de transport très visibles. Mais dans les secteurs un peu plus protégés, ces plaques peuvent encore être friables (aspect poudreux) et très difficilement identifiables (une différence de densité peut éventuellement être perceptible au bâton). - A plus basse altitude, le seul risque pour un skieur est de favoriser un départ en neige humide/pourrie dans une pente raide.

Qualité : Il ne reste plus grand chose de la neige apportée par ces derniers jours hivernaux à basse altitude : celle-ci a subi les assauts du vent, du redoux, de la pluie... L'enneigement reste toutefois très bon au-dessus de 2000/2100 m. Limites skiables : au niveau de la sous-couche dense, entre 1800 et 2000 m selon les secteurs et surtout les orientations. Qualité de la neige : regel très peu efficace sous cette nuit couverte. La neige est humide (ou finement croutée le matin) sous 2300/2500 m, souvent béton (ou pire crouté non portant) entre 2500 et 2800/3000 m. Plus haut, on trouve de la neige meuble parfois très travaillée par le vent. Restent les pentes Nord bien protégées du vent, au-dessus de 2800/3000 m, où on peut trouver de la super neige poudreuse, mais ce sont aussi ici que se cachent les plaques friables...