Départ : Hinterrhein (Grossmatte) (1610 m)
Topo associé : Wenglilücke, versant Sud
Sommet associé : Wenglilücke (2479 m)
Orientation : S
Dénivelé : 1000 m.
Ski : 2.1
Sortie du dimanche 18 décembre 2016
Conditions nivologiques, accès & météo
Beau temps, voilé à partir de 15h, vent faible, relativement doux.Etat de la route : déneigée (route de l'alpage interdite sauf autorisation à partir de Hinterrhein)
Altitude du parking : 1620
Très bonne skiabilité malgré le peu de neige : bon grip du premier au dernier virage, pas de croûtée ni de neige trafolée.
Altitude de chaussage (montée) : 1950
Altitude de déchaussage (descente) : 1950
Activité avalancheuse observée : néant
Lieu | Alt. | Ori. | Heure | Qté. | Type | Com. |
---|---|---|---|---|---|---|
Mi pente | 2000 | S | 14:30 | 0/30 | Moquette | |
Sous le col | 2400 | S | 15:30 | 0/60 | Moquette | |
S |
Skiabilité : 🙂 Bonne
Compte rendu
Le weekend avait été paisible jusqu’à dimanche 12h35, passé au bord des lacs à siroter des cafés et du vin chaud en famille. Et là, je suis pris d’une soudaine et irrépressible envie de skier. Sans trop réfléchir avant de perdre mon éphémère motivation, je jette le matos dans la voiture et pars sur l’autoroute. Je choisis San Bernardino, le col plus rapide depuis la maison. Pas assez de neige au village, prévisible hélas, mais surtout portage rédhibitoire jusqu’aux pentes intéressantes. Je prends donc le tunnel et me gare côté Nord à Hinterrhein, où j’ai en tête de beaux alpages ensoleillés qui d’après la balise ont gardé la neige au-dessus de 2000m. Départ comme un chien fou, dré dans l’pentu jusqu’à trouver la neige après 20 minutes haletantes en baskets. Course contre le soleil pour atteindre le col à temps pour descendre avant la nuit. Je m’arrête 15 minutes avant, soucieux de ma marge de sécurité - je suis en solo … La descente sera top, sur une neige ferme et croustillante, dans les lumières rares de décembre, sous l’oeil d’un randonneur pédestre solitaire et d’un gros chamois. Le jour le plus court, et le départ le plus tardif … l’improvisation a parfois du bon.