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San Bernardino pour le (presque) meilleur et le (pas tout à fait) pire. Tableau 5: Wannagrat, le grand pardon. Départ : Nufenen (1569 m)
Topo associé : Wannagrat, Versant Est depuis Nufenen
Sommet associé : Wannagrat (2430 m)
Orientation : E
Dénivelé : 1080 m.
Ski : 2.1
Sortie du vendredi 28 février 2020
Conditions nivologiques, accès & météo
Grand beau. Très froid. Vallon longtemps puis tôt à l'ombre. Pas de vent.Etat de la route : Déneigée par chasse-neige le matin
Altitude du parking : 1569m
Altitude de chaussage (montée) : 1541m (au pont)
Altitude de déchaussage (descente) : idem
Activité avalancheuse observée : RAS
Mais une zone douteuse peut-être plaquée à la sortie de la partie arborée et en limite de ravin.
De 10 à 30cm de neige fraîche et légère cependant un peu ventée hors limite arborée. Ski agréable en restant vigilant sur les changements de neige.
Skiabilité : 🙂 Bonne
Compte rendu
apparemment identique au topo avec quelques hésitations (montée entre les 2 ravins)
Les hauts-alpins nous ont quittées. C'était pas le moment ! Le matin, il faut déneiger la voiture....sous un ciel clair. Youpih ! Pourvu que ça dure !
Ce coup-ci, allons voir ce qui se passe au pays de Heidi.
De l'autre côté du tunnel, il fait froid, très froid, même sans vent.
Il faut faire sa trace, c'est plaisant, si rare à présent.
Il faut aussi trouver le cheminement pour traverser 2 ravins. «Par le sentier d'été», dit le topo.
Soit, mais je n'arrive pas à zoomer sur Swissmap. Tant pis, on finit par trouver le pont sur le premier et on monte sur la croupe entre les deux. Ça monte bien. Cependant, un passage paraissant plaqué, il nous semble que ce serait mieux de trouver autre chose pour descendre.
En attendant, on monte sous l'oeil bienveillant du Seigneur Tambo. Impressionnant.
Bientôt, on émerge sur de vastes alpages et on se dirige vers le point le plus haut sur l'arête, sous l'oeil sévère de l'Einshorn. Impressionnant aussi. A notre D, le chalet isolé du Wannabarga domine le monde. Un rêve de blancheur, de lignes épurées. Solitude totale, on ne verra personne de la journée.
Quoique neige changeante et froid sibérien, du très bon ski cette descente toute à l'ombre.
Et pour pimenter la fin de journée, on rate la traversée de ravin qu'on avait zappée à la montée et on est quitte pour une traversée un peu épique, skis sur le sac, à brasser la neige jusqu'aux genoux. Quelques jeunes épicéas robustes seront de précieux auxiliaires pour se tirer de ce pas un peu délicat.
La lueur d'un beau soleil de fin d'après-midi inonde Nufenen alors que le vallon plonge déjà dans l'ombre. Restons sur cette image de bonheur en montagne pour Lui pardonner son inconstance des jours passés. Pas sûr que demain, Il serait disposé à nous gâter une seconde fois ainsi.....
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