Départ : La Savonne (1770 m)
Topo associé : Tête du Ruitor, Boucle col de la Sassière Forclaz du bré
Sommet associé : Tête du Ruitor (3486 m)
Orientation : T
Dénivelé : 2500 m.
Ski : 2.3
Sortie du dimanche 28 avril 2019
Conditions nivologiques, accès & météo
j1 : neige
j2 : se découvrant puis très chaud
j3 : grand beau et vent important vers le milieu de journéeEtat de la route :
dégagée
Altitude du parking :
1770Neige 5* du refuge du Ruitor au refuge delli angeli (poudre ou moquette).
Neige pas mal le jour suivant mais descente de l'Invernet croûtée. En prenant les contre-pentes c'était correct.
Altitude de chaussage (montée) : 1770
Altitude de déchaussage (descente) : 1770
Activité avalancheuse observée : Rien mais le vent violent la semaine précédente nous inquiétait car la couche de fraîche pouvait cacher des plaques. Sur tout l'itinéraire pourtant, le manteau était sain.
Skiabilité : 🙂 Bonne
Compte rendu
Avec Olivier, Yves, Xavier, Pilou
Il était écrit que lorsque les conditions sont bonnes, je ne dois pas aller dans les Ecrins car ma réputation m'oblige à aller dans les Alpes du Sud que pour prendre des buts magistraux. La météo de ces 3 jours m'interdisait donc d'aller au sud de Grenoble.
Direction la Tarentaise pour un trip dans un lieu inconnu de nous 5. Après une montée dans le blizzard au refuge du Ruitor, on est chaleureusement accueilli par un gardien très sympa.
Le jour suivant, c'est le gros morceau. Olivier adore tracer. On le relayera que très peu pour ne pas le froisser sur les 1700m à faire. On apercevra d'autres skieurs au loin entre le col de la Sassière et la forclaz de Bré mais pas grand monde. C'est pas Belledonne. La descente de la Sassière est somptueuse. Celle de la Forclaz très bonne. Puis vient le purgatoire, la remontée à Delli Angeli qu'il vaut mieux aborder pas trop tard car le soleil cogne fort. Au refuge, une mauvaise surprise nous attend : aucune pièce pour faire la cuisine ni pour s'asseoir. On a de la chance que le soleil soit de la partie car sinon le séjour au refuge peut vite devenir compliqué.
J3 : sous une lumière de cinéma, on attaque la montée au Ruitor. La vue depuis le sommet n'est pas dégueu non plus. Reste à traverser l'interminable glacier et à descendre l'Invernet. Juste avant la descente, un vent incroyable nous cueille. On se précipite dans la combe pour skier de la croûte. On ne peut pas tout le temps gagner. Les contre-pentes et le manteau qui chauffe permettront de sauver la descente.
Bravo à Olivier pour cette idée originale et j'espère l'embarquer fin de cette semaine pour finir la saison en apothéose avec un but dont j'ai le secret à la Meije. :-)