Départ : Flaine (1577 m)
Topo associé : Tête du Colonney, Tete du colonney par la tête des Lindars
Sommet associé : Tête du Colonney (2692 m)
Orientation : NE
Dénivelé : 1400 m.
Ski : 3.3
Sortie du mercredi 4 mai 2016
Conditions nivologiques, accès & météo
Nuit étoilée, puis grand ciel bleu.
Forte gelée dans le creux de Flaine, Bise modérée sur les sommetsEtat de la route : Attention aux plaques de glace en cas de regel
Altitude du parking :
Neige Béton sur le bas, puis recouverte d'une fine couche de poudreuse à partir de 1800m. Couche s'épaississant légèrement au fil de la montée sauf dans les zones ventées.
Passage des Lindars sans soucis et sans dépeauter.
Sortie sur l'arête par le petit dôme bien soufflée, carton dure, on a mis les couteaux.
Descente comme sur piste avec un saupoudrage parfait, on pouvait même faire en switch.
Tentative de remontée à pied en direct depuis le fond de Monthieu. On a vite remis les peaux car ca brassait beaucoup trop, la croûte ne portant pas assez.
Descente par le Grand Grenier, très bien enneigé puis en poudreuse sur neige dure juste décaillée, Un régal.
Neige béton dangereuse tout en bas où le gel s'est accentué dans la matinée
Altitude de chaussage (montée) :
Altitude de déchaussage (descente) :
Activité avalancheuse observée :
Skiabilité : 😄 Excellente
Compte rendu
Parking UCPA - Tête des Lindars - Tête du Coloney - Aup de Véran
Et si on allait voir le lever du soleil à Flaine ?
C'était le thème du jour avec un Objectif à la Tête du Coloney.
Aie, il faut se lever tôt :4h15 de Sallanches, 1h plus tard, nous sommes sur les skis, nous sommes au paradis.
Rapidement le ciel s'allume, les couleurs se lèvent, embrasent l'horizon, réchauffent le coeur et les passions.
Bien sur, on a pris la piste verte, ce qui rallonge la montée, par contre, c'est si joli de faire la traversée entre les buttes et les sapins.
Après une bonne accélération, nous arrivons sous les Lindars au moment même où le soleil se lève derrière les Grandes Platières.
Ca caille, il y a du vent, mais c'est beau sacrebleu.
Nous sommes seuls au passage du col, seuls au sommet, seuls dans la descente où nous croisons 2 randonneurs qui tenteront ensuite vainement la face nord.
On remonte en face pour l'Aup de Véran et on s'offre même une petite séance de brassage improvisé en croyant que ca irait plus vite à pied. Pas de pot, la croûte est fragile, on s'enfonce comme dans de l'argile.
Final en apothéose par le goulet droit du Grand Grenier, juste poudreux et/ou décaillé (selon les zones), super enneigement et grandes courbes dans les lapiaz pour rejoindre les pistes.
Retour à 10h, des cohortes de randonneurs passent dans l'autre sens. Bizarre d'être les premiers, bizarres d'être décalé...