Départ : Le Clot (1383 m)
Topo associé : Tête de Lauranoure, sommet Est, face Est
Sommet associé : Tête de Lauranoure, sommet Est (3292 m)
Orientation : E
Dénivelé : 1700 m.
Ski : 4.3
Sortie du vendredi 18 mars 2016
Conditions nivologiques, accès & météo
beauEtat de la route : ok jusqu'à Bernardière puis enneigée pour aller au Clot
Altitude du parking : 1400m (la Bernardière)
au dessus de 2500m : 10cm de poudre sans travail du vent reposant sur une sous-couche de givre de qq cm en dessous, reposant elle-même sur une bonne trentaine de cm de poudre tassée. coins des conversions qui fissurent > stop
de 2500 à 1900, poudre rechauffée qui devient vite de la transfo, de plus en plus épaisse en arrivant en bas (5cm de meuble en bas)
Altitude de chaussage (montée) : 1600m (torrent de la Mariande)
Altitude de déchaussage (descente) : 1550m (sous la Gassaudière mais miné et pas rentable)
Activité avalancheuse observée : rupture du plaque en N sous la pointe du Grand Vallon
Skiabilité : 🙂 Bonne
Compte rendu
topo, arrêt au pied du couloir donnant accès à l'arête sommitale
Cette face me trottait dans le tête depuis un bon moment. Pas beaucoup d'info, iso bas, dernière chute de neige très faible 2j auparavant, sommets alentours apparemment enneigées, le créneau semble le bon, on verra sur place si çà passe (faut être un peu joueur parfois, et on gagne pas à tous les coups sinon on fait du réchauffé, et encore...).
Personne pour m'accompagner, au hasard :
- çà fait un peu loin et long...
- on n'a pas d'infos...
- oulà mais c'est E4 ce truc !
- j'peux pas j'ai piscine !
Je partirai un poil tard et me mettrai un peu la mission dans les barres en plein soleil, une heure plus tôt eu été mieux. Je trouve de la poudre à partir de 2500 mais çà zippe un peu. Pas de pente pour le moment alors je continue. En arrivant sous le couloir la pente se redresse, j'entame les conversions et le coin se fissure. Je fais un petit sondage rapide et vois une sous couche de gîvre sous la couche récente, un joli plan de glissement. La suite de l'itinéraire étant E4, je lâche l'affaire, pas envie de faire le grand saut une fois au dessus et encore moins de me faire coffrer dans la remontée du petit couloir.
Près de 4h de montée pour arriver là et je vais me torcher la descente jusqu'au plat de mariande en 5min, c'est trop inzuste le ski de rando. Mais super neige, un régal. Je tenterai de descendre sous la Gassaudière à ski mais les cailloux sont présent sous la couche fraîche et le chemin d'été super bien tracé, donc à pied c'est plus rapide et confortable, et j'évite de bousiller les skis.
Le retour à la voiture se fait rapidement ensuite. Après cette bonne bambée dans un coin sauvage que j'adore et étant parti avec qq biscuits, je me laisse tenter par un repas à la Cordée à deux pas. L'accueil y est décevant, je n'en tiens pas rigueur et me dit que l'Osso Bucco doit valoir le détour. Ce sera plus Osso que Bucco, et la tarte aux pomme est crâmée... Aucun tarif d'affiché, la douloureuse sera au diapason de l'accueil, un rapport qualité-prix exceptionnellement défavorable, il parait qu'il faut faire vivre les petits commerces mais ils préfèrent soutirer leur blé aux nombreux touristes faisant le HP des Deux-Alpes et rogner sur la qualité. Finalement le resto reflètera la journée, j'ai joué, j'ai perdu, sauf qu'à Lauranoure je reviendrai !