Départ : Les Contamines (Le Baptieu) (1200 m)
Topo associé : Tête de la Combaz, depuis les Contamines
Sommet associé : Tête de la Combaz (2445 m)
Orientation : SE
Dénivelé : 2335 m.
Ski : 2.3
Sortie du dimanche 26 janvier 2020
Conditions nivologiques, accès & météo
J1 : météo idéale, chaud dans les zones abritées du versant S, pas de vent
J2 : couvert dès le matin, visibilité encore correcte, quelques flocons, température adoucie, pas de ventEtat de la route : RAS
Altitude du parking :
J1 Le Baptieu 1189m
J2 ND de la Gorge 1209m
Altitude de chaussage (montée) :J1 : 1200m - J 2 : 1209m
Altitude de déchaussage (descente) : idem
Activité avalancheuse observée : néant pendant la durée des 2 courses
Fissures de reptation en S entre le ruisseau de Ty et l'épaule de la Combaz.
Plaques dures - sans doute difficilement mobilisables, mais sait-on jamais sur les 2 rives du couloir N du Col des Chasseurs
Partout neige bien trafolée. On voit qu'il n'a plus neigé depuis un temps certain et que le coin est fréquenté. Pourtant en J1 nous étions seuls.
A la Tête de la Combaz, neige de printemps jusqu'à l'épaule, dure au-dessus en suivant la crête jusqu'au sommet. Par contre, encore de la poudre dans la combe E au N de la Tête de la Combaz. Encore de la poudre également en lisière de forêt.
Dans le couloir N du Col des Chasseurs, neige compacte, tassée qui aurait été agréable à skier si un jour blanc modéré n'avait pas estompé les micro-reliefs. Border-cross agréable et chemin romain encore skiable, malgré quelques cailloux émergents et la glace.
Skiabilité : 😐 Correcte
Compte rendu (par taramont)
Avec Christian, Eric, J.François, Laurent, Line, Nicolas, Sandrine
topo pour les 2 courses
Comment résister à l'invitation de Claire : un WE à St Gervais avec une bande de pas tristes avec lesquels nous avons forcément des atomes crochus ? Je suppose, sans grand risque de me tromper, que ce soir la fête bat son plein , même si certains doivent avoir plus que leur dose....
Ce WE ayant été placé tout autant sous le signe de l'amitié que de celui du ski, je rendrai brièvement compte de l'un comme de l'autre, essentiellement au moyen des images.
J1 :Tête de la Combaz, depuis les Contamines (Orient. : SE, Alpi : R, Ski : 2.3, D+ : 1245 m.)
Journée riante et rieuse s'il en est. Le départ est tardif, il y a du matériel à louer. Mais rien ne presse. On a encore quelques heures devant nous avant que tout ne regèle. Ce sera ric-rac. C'est qu'on prend son temps, on peut le dire. Les discussions sont animées et même, comment dire, topologico-érotiques. En fait, il s'agissait d'expliquer à L. la différence entre une crête et une croupe.... Pendant ce temps, lagopèdes et chamois profitent du soleil autant que nous et ne semblent en rien incommodés par la musique de foire s'élevant de la station des Contamines. Même désagrément au sommet : là le vacarme monte depuis Megève. C'est quoi cette manie de s'étourdir à tout prix ? Notre bonheur à nous d'être là dans ce décor saisissant n'avait quant à lui pas besoin d'être cravaché à grand renfort de décibels. Final à l'auberge de Colombaz. Juste au-dessus, trois chevaux dans un enclos en lisière de forêt et dont les derniers rayons de soleil illuminent les robes fauve et blanche .
J2 : Col des Chasseurs, Couloir Nord (Orient. : N, Alpi : F, Ski : 3.2, D+ : 1320 m.)
Le petit groupe étoffé de 3 lurons supplémentaires s'ébranle de ND de la Gorge. Le topo ne ment pas : cascade de glace plutôt que sentier. Comment on va descendre ça ? Mais pour l'heure, on monte tant bien que mal et les non contemplatifs piaffent tant l'accès au vallon de la Balme tire en longueur. A la Balme, Cess et moi nous séparons du groupe qui vise le col des Tufs. Nous voulons plus court pour rentrer tôt et finalement ce sera le Col des Chasseurs pour Cess. Je resterai à la cote 2220, ma vélocité légendaire n'étant – comme toujours – pas au rdv. Un affable skieur avec chien qui a passé par le col de la Fenêtre pour revenir par le col des Chasseurs descend alors que je dépeaute. Je pense que cette boucle-là – par temps clair - est en fait le bon plan. Il neigeote, impression feutrée dont nous perdons l'habitude et léger jour blanc qui empêche de « se lâcher » alors que la descente est relativement bonne. La vue lointaine également est restreinte ce qui est un peu dommage dans ce cadre de haute montagne. Finalement, tout se finit bien pour nous, même le chemin romain, dont la glace s'est attendrie, se laisse skier.
Par contre, le groupe du col des Tufs déplore une blessure du genou.
Ainsi se finit un WE trop court, un WE de contrastes si lumineux samedi et tout en déclinaison de gris dimanche. Un ski pas exceptionnel mais tout à fait correct et une bande de gais lurons et de joyeuses luronnes simplement heureux d'être là, ensemble.