Départ : Fouillouse (1885 m)
Topo associé : Tête de l'Eyssilloun, Combe Nord en boucle
Sommet associé : Tête de l'Eyssilloun (2896 m)
Orientation : N
Dénivelé : 1000 m.
Ski : 4.1
Sortie du jeudi 21 mars 2013
Conditions nivologiques, accès & météo
iso 0° 800 > 1600, soleil, pas de ventEtat de la route : un peu de glace après le pont
Altitude du parking : 1907m
80cm de fraîche jusqu'au col (alternance de froide et de croûte). Crête : cartonnée, transfo ou croûte décaillée selon le cas. Face W : bonne poudre dans les expositions E, croûte en W
Altitude de chaussage (montée) : 1907m
Altitude de déchaussage (descente) :1907m
Activité avalancheuse observée : RAS mais beaucoup de plaques à vent sont parties les deux jours précédents en exposition N, sous la crête mais aussi dans tout le vallon de Mirandol jusqu'à 2200m
Lieu | Alt. | Ori. | Heure | Qté. | Type | Com. |
---|---|---|---|---|---|---|
vallon Fouillouse | 1800-1900 | W | 8 | 70/100 | Croutée | |
forêt | 1900-2200 | N | 9 | 80/100 | Poudre | pénible à tracer, super à descendre |
vallon Mirandol | 2200-2400 | NW | 12 | 70/? | Poudre | ou croûte |
crête | 2400-2700 | SW | 13 | 20/? | Cartonnée | ou croûte mouillée |
face W | 2700-2200 | W | 13h30 | 70/? | Poudre | un peu densifiée |
Skiabilité : 🙂 Bonne
Compte rendu
Fouillouse > col de Mirandol > crête >
J1: tentative tragique : la voiture a refusé de monter à Fouillouse pour cause de verglas sur la route, et nous sommes donc partis le long du GR qui monte de l'Ubaye. 3 heures de traçage plus tard dans 80cm de neige déjà dense et parfois croûtée, nous arrivons au-dessus de Fouillouse où nous attendait une bonne croûtasse infâme.
J2 : je pars devant pour tracer pour les copains fatigués de la veille, change de voiture et me voilà à pied d'œuvre dans ce magnifique vallon de Fouillouse. Rien n'est tracé sauf le col du Vallonnet et le Brec me nargue. Je pars donc dans le melezen dans une neige étincelante sous le ciel bleu de l'Ubaye. Une heure plus tard, toujours dans le melezen, la neige est toujours étincelante mais moi beaucoup moins... Le trace ressemble à une tranchée, l'altimètre me nargue... c'est beau le sport de nature. A 2200m, un groupe mené par un guide me rejoint et je peux souffler un peu jusqu'au col : la trace directe dans la face W est un coupe-gorge entre les plaques à vent (certes déjà parties, mais...). Sur la crête, second souffle : les skis n'enfoncent plus, et ce ne sont plus les mêmes muscles de la jambe qui travaillent ! Arrêt cependant au début de la pente sommitale car l'heure a tourné : pas envie d'échapper aux plaques pour partir avec une coulée... En visant bien entre les vallonnements, la descente est une merveille. Pas de regret pour le couloir N (NB: le couloir des Adrechouns est bien rempli mais départ bien corniché, et des purges ont garni le cône de boules [normal pour un cône...])