Départ : Parking du Mas des Gays (1654 m)
Topo associé : Tête de l'Estrop, versant Nord
Sommet associé : Tête de l'Estrop (2961 m)
Orientation : N
Dénivelé : 1600 m.
Ski : 2.3
Sortie du vendredi 4 février 2011
Conditions nivologiques, accès & météo
Voile d'altitude en milieu de journée, température douceEtat de la route : Enneigée et/ou glacée depuis les Clarions
Altitude du parking : 1350m
Tous types de neige selon les expositions :
- Versant S: neige de printemps transformée
- Versant N: neige poudreuse dans les zones protégés du vent des derniers jours et en forêt, sinon neige cartonnée, glacée dans la combe supérieure et sur le sommet.
Altitude de chaussage (montée) : 1350m
Altitude de déchaussage (descente) :1350m
Activité avalancheuse observée : RAS
Skiabilité : 😐 Correcte
Compte rendu
Avec L'Gégé
Cette tête de l'Estrop, avec l'Gégé, ça faisait des années qu'on l'envisageait, mais sans jamais trouver les conditions qu'il fallait:
- soit parce que sur le plan nivo, en plein hiver, les pentes terminales sous le vent d'Est/Sud-Est sont plutôt sujettes aux plaques à vent,
- soit parce que plus tard en saison, l'accés est déneigé ce qui conduit à un gros portage.
Les conditions du moment nous ont paru optimale pour y aller faire un tour.
Nous avons essayé de monter la voiture au plus haut, mais au bout du 2ème lacets, la glace vive sur la route nous a gentiment fait comprendre qu'il fallait la laisser sur le bas coté. Aprés une longue montée tranquillou jusqu'à la cabane de plan bas (ouverte mais rien à l'intérieur), nous traçons dans la poudre jusqu'aux Eaux Tortes. Puis nous avons suivi la pente sous la grand barre et de là le sommet qui est en glace. La vue est magnifique depuis le sommet et l'état géologique des sommets environnants exceptionnels de part la formation stratifiée des couches de roche.
La descente n'a pas été en condition de neige comme on en rêve tous les jours, même si sous le raidillon et dans la forêt, nous avons touchée quand même de la bonne poudre.
Nous sommes quand même arrivés de nuit à la voiture (et bien heureux d'y arrivé),..., en se re-mémorant ce que nous avait dit Fred quand il y était allé au début de l'année: "l'Estrop c'est trop : on en revient fourbu, affamé, crasseux, bruni par le soleil, trempé par la fine poudreuse, endurci par la solitude et surtout profondément comblé".