Départ : Le Grand Villard (épingle 1207 m) (1207 m)
Topo associé : Tête d'Oriol, versant Est
Sommet associé : Tête d'Oriol (2334 m)
Orientation : E
Dénivelé : 1250 m.
Ski : 2.1
Sortie du dimanche 22 janvier 2012
Conditions nivologiques, accès & météo
Beau, mais soleil voilé, puis vrai beau. Vent à décorner tout ce qui a des cornes...Etat de la route : plaques de glace le matin
Altitude du parking : 1207
Il a plu jusqu'à 1800 m environ. Neige meuble profonde (jusqu'à 30 cm hors accumulations). Mais surtout de grands espaces pelés, plus de neige sur les crêtes. Le vent a tout ravagé, neige béton ou carton ou croutée selon altitude et orientations.
Altitude de chaussage (montée) : 1207
Altitude de déchaussage (descente) : 1207
Activité avalancheuse observée : rien vu bouger, mais le transport par vent N ou NW (mais aussi orienté selon les talwegs) a très fortement chargé les pentes SE. Typiquement Tête de l'Aupet ou de Lapras. Il m'a semblé voir des fractures de plaques dans les barres sous l'Aupet (zone non skiable).
Activité avalancheuse signalée dans la zone ce jour, voir la carte.
Skiabilité : 😟 Médiocre
Compte rendu (par Rémo Barbaruli)
Avec Cyrille
Vallon des Narrites > Tête d'Oriol > Vallon de Truchière
Equation difficile samedi soir : risque 4 en Belledonne, il a plu en Vercors et Chartreuse, il va faire beau au sud mais moins de neige... on opte pour le Dévoluy, direction Tête de l'Aupet, tout en se disant que la pente terminale serait chargée et que tant pis on n'irait pas au sommet.
Aux Gillardes, on se dit que vu le peu de neige, on aurait dû prendre le matos de grimpe. En même temps c'est trop dur pour nous, on reste sur le plan ski... Le moral remonte au Grand Villard, il y a de la neige dans les combes (par contre les crêtes... c'est la misère).
On part dans le vallon des Narrites, et plus on monte plus le vent forcit, à nous empêcher d'avancer parfois. La pente terminale de l'Aupet ne nous inspire pas (on verra à la redescente de la Tête d'Oriol presque 10 personnes qui s'y dirigent...). On bifurque à gauche dans une pente en poudre dense pour rejoindre la Tête d'Oriol. Arrivés sur la crête, déconfiture : c'est tout pelé en-dessous, vers 2100). On monte au sommet (là il y a de la neige... et du vent). A la descente, après un déchaussage sur 50 m de D-, on plonge dès que possible vers le vallon de Truchière : là, super conditions, neige type poudre dense bien portante qui commence à transformer (difficile à décrire...), ça sauve la journée. Fin par Truchière, plus on descend plus c'est lourd... Plein soleil, les oiseaux chantent, pins et genévriers : on dirait le sud !