Départ : Pont du Brudour (1187 m)
Topo associé : Serre de Montué, face E
Sommet associé : Serre de Montué (1706 m)
Orientation : E
Dénivelé : 1200 m.
Ski : 1.3
Sortie du dimanche 18 novembre 2018
Conditions nivologiques, accès & météo
Grand beau, froid puis plus agréableEtat de la route : Verglacée à partir de Brudour
Altitude du parking : 1300
4-5 cm vers 1300, au mieux 10-15 sous les crêtes...
Même avec une belle poudreuse, on peut pas faire grand chose avec ça!
Néanmoins skiable entre 1680 et 1550 dans les prés, puis dès la jonction avec les pistes faite, c'est la cata: il y a des cailloux de partout!
Altitude de chaussage (montée) : 1270
Altitude de déchaussage (descente) : 1350 (mais ça aurait pu/dû être 1450)
Activité avalancheuse observée : RAS!!!
Skiabilité : 🤢 Mauvaise
Compte rendu
Tricotage vers l'infernet, pistes, traversée des crêtes nord sud, pistes
Comment appeler l'alter ego d'un hold up?
En tout cas c'était bien ça aujourd'hui...
Ce n'était pas une mauvaise idée de venir, le début de matinée était sublime avec le saupoudrage de fraîche, l'endroit se prêtait merveilleusement à la contemplation...
La mauvaise idée c'était d'y emmener des skis.
Et pourtant, il neigeait comme le poing à 16h30 la veille, et en regardant les radars météo ça semblait avoir duré un peu. Oui mais les webcams sont trompeuses, un coup de blanc fait vite son effet!
Le matin il faisait encore très sombre, et la (très) faible couche de neige ne m'a pas trop fait peur: on est juste au dessus de la limite pluie neige, ça va augmenter en montant, me dis-je (pas convaincu mais envie d'y croire).
En effet, il y a du mieux plus haut, mais ça reste bien faible.
Cela ne m'inquiète pas outre mesure, émerveillé à contempler le lever du soleil, une biche qui traverse devant moi, et même une chouette qui s'envole!
Dans les prairies j'arriverai à me laisser glisser tranquillement, me dis-je (pourtant j'avais bien vu quelques cailloux mais bon avec les skis cailloux...).
Après avoir pu skier de façon à peu près correcte le début de descente sous le point 1692, ça commence à toucher en arrivant près des pistes. Ouf maintenant ça va aller sur l'herbe... me dis-je.
Et là retour à la réalité: c'est catastrophique, dès qu'on amorce un semblant de virage ça racle, puis comme vous l'aurez deviné, plus on descend pire c'est... Je pense que les pistes on été passées au broyeur à cailloux, et du coup il y en a plein, des petits, de partout...
Fin de descente en peaux pour ré-enchainer avec une remontée vers les crêtes nord pour une ballade sur les crêtes à défaut de pouvoir skier quelque chose de valable.
Finalement, un peu masochiste sans doute, je tente après cette traversée de descendre par une autre piste, puis encore une autre en traversant, mais non, c'est partout pareil...
Déchaussage vers 1350 après une traversée galère, fin à pied...
Conclusion 1: pas la peine de venir à font d'urle sans une mince sous couche, les prairies n'en sont pas vraiment.
Conclusion 2: après une sortie mémorable au Pilat en 2016 je m'étais abstenu d'une pareille bouse l'an dernier, mais chassez le naturel, il revient au galop! Je pourrais dire: on m'y reprendra plus, mais je serai bien capable de retomber dans le panneau, un jour de faiblesse...