Départ : Hauteluce (Val Joly) (1215 m)
Topo associé : Rochers des Enclaves, par le lac de la Girotte
Sommet associé : Rochers des Enclaves (2465 m)
Orientation : NW
Dénivelé : 1230 m.
Ski : 2.1
Sortie du mercredi 7 mars 2018
Conditions nivologiques, accès & météo
un mixte d' éclaircies, de jour blanc, de purée de pois et d'averses de neige Etat de la route : enneigée à l'aller, au goudron au retour
Altitude du parking : 1215
10 cm de poudreuse légère au départ, 20 cm dès 1500m posée sur 20cm de fraîche bien plus lourde, tombée lundi.
Les conditions auraient été excellentes si la visibilité avait été bonne à la descente. Un vrai gâchis!
Altitude de chaussage (montée) : 1215
Altitude de déchaussage (descente) : 1215
Activité avalancheuse observée : ras, les pentes faibles ne permettant pas de glissements de neige
Skiabilité : 😐 Correcte
Compte rendu
Avec Michèle, Bernard et Sébastien
Pluie sur la route, neige en montant à Hauteluce: la fenêtre météo n'est clairement pas au rendez-vous.
Au parking, une timide éclaircie se dessine, les crêtes apparaissent fugitivement. C'est pas si pire!
Super accroche sur la piste damée: on grimpe avec ardeur, on rate la sortie et on se retrouve trop haut.
Il faut redescendre vers la passerelle. Chance! on y trouve une belle trace toute neuve. Un randonneur solitaire évolue 10 minutes devant nous. Il a la caisse; on ne parviendra jamais à le rattraper! Et pourtant, il creuse profond dans la pente au dessus des Molliets. Ce doit être bien physique, on apprécie d'être peinards derrière!
A 2300, on n'y voit plus goutte. Heureusement qu'il y a notre fil conducteur. Soudain, le traceur surgit du néant. Il redescend, il a fait l'impasse sur le kilomètre sommital presque à plat. Il espérait qu'on le rattraperait pour le relayer... Fallait pas cavaler aussi vite mon gars!
Au bout de sa trace, la visibilité revient un poil. Il y a moyen d'insister. Sébastien râle, c'est tout plat, quel sens ça a?
Une giboulée de neige se déclenche, bien serrée. Mais, blanche sur fond blanc, une bosse se profile à quelques encablures. On peut encore grignoter des miettes de dénivelé. A 2430, nous y sommes. Devant, la pente s'inverse; il vaut mieux jeter l'éponge. On n'y voit plus que tchi et la bourrasque de neige devient carrément agressive.
A la descente, quelques ouvertures timides permettent de se détacher de la trace. Mais sans perception des reliefs, impossible de se lâcher. Dommage!