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Rocher de la Grande Tempête et col des Rochilles Départ : Névache (1600 m)
Topo associé : Rocher de la Grande Tempête, boucle et sommet
Sommet associé : Rocher de la Grande Tempête (3002 m)
Orientation : T
Dénivelé : 1350 m.
Ski : 3.1
Sortie du jeudi 19 février 2015
Conditions nivologiques, accès & météo
bleu toujoursEtat de la route :
Pas de route après Nevache
Altitude du parking : Névache, beaucoup plus bas
Altitude de chaussage (montée) : 2115, refuge du Ricou
Altitude de déchaussage (descente) :2180 , refuge des Drayères
Activité avalancheuse observée : une coulée importante et déjà ancienne vue côté Savoyard , depuis le col des Rochilles.
Côté Clarée, nada
Skiabilité : 🙂 Bonne
Compte rendu
Avec Piton-Trois
Refuge du Ricou- Rocher de la Grande Tempête - refuge des Drayères - col des Rochilles en AR
Nous partîmes dix mais sans l'espoir d'aucun prompt renfort, nous nous vîmes deux en arrivant au port.
L'épopée s'annonçait Cornélienne, car au refuge comme ailleurs on nous avait déconseillé l'endroit : pas tracé, la prudence s'imposait.
Au matin donc, nous étions dix (ou douze?) en partance vers le lac de la Cula, où notre sort serait scellé.
Rapidement, la troupe s'étira en un long serpent discontinu, au gré du rythme des uns et des autres.
Deux skieuses énergiques nous devançaient déjà, en direction du col des Tempêtes, quand à 2800 m, notre trace s'infléchit très nettement sur la gauche pour attraper l'épaule Ouest sous le sommet.
Agnès était à la trace cette fois ci, pour faire bonne mesure.Les couteaux furent nécessaires, mais le col supérieur bien vite rejoint, sans l'ombre d'un frémissement du manteau neigeux, bien mince à cet endroit.
Sur l'autre versant , une joyeuse équipe de traceurs atteignait le bas de la pente terminale.
Le temps pour nous de passer en position descente, ils avaient traversé la combe et nous pouvions basculer sans crainte vers leurs positions.
Les choix furent alors très divers: certains déchaussèrent et montèrent au droit, ski sur le dos.
J'essayai pour ma part d'attaquer la pente au travers, avec les couteaux.
Mauvaise pioche!
Finalement, j'abandonnai et Gilles me rejoignit pour finir en piolet- crampons
Dommage, nous avions laissé les sacs en bas.Un petit pique -nique sommital eut été bienvenu!
Au loin,le duo père/fille stationnait au soleil du col des Tempêtes.
Youhououou! Sifflement, grands gestes des bras...A ce soir....bravo!
Pour descendre, il nous suffit alors de tirer tout droit, toujours tout droit, Ouest/Nord-Ouest, dans une neige croûtée et devenue un peu lourde. Pas de grandes émotions donc, de l'efficace.
La fatigue du troisième jour se faisait sentir, un soupçon de lassitude qui nous commandait de faire durer la pause au refuge aujourd'hui.
La chaleur et la bière aidant , nous fûmes saisis d'une paresse souveraine.
MMhh! Comme c'était bon de ne rien faire!
Mais diantre, déjà 15H, et nous voulions voir Roche -Château.
Hop, hop, hop, nous voici , nous voilà, repartis.
Mais l'humeur du jour n'était plus aux efforts inconsidérés.
Alors, négligence réelle ou acte manqué, nous partîmes sans nous poser davantage de questions sur le boulevard des raquettistes, croyant fermement emprunter la trace de Roche-Château.
Et bien sûr nous nous dirigions vers le col des Rochilles, itinéraire plat, plat et replat.
Pour finir, à la vue sur le camp des Rochilles, investi en contrebas par les chasseurs de lapins qui devaient y passer la nuit, nos spatules avec un ensemble touchant se retournèrent bien vite vers les douches chaudes, le repas chaud , le dortoir douillet du refuge des Drayères.
Au retour, c'était plat aussi, à tel point que Gilles conserva ses peaux jusqu'au point final.
Comme c'était un peu mon idée d'aller jusqu'au bout, je retirai les peaux pour dire que non, c'était pas si plat que ça.
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