Départ : la Bérarde (1720 m)
Topo associé : Dôme des Ecrins, par le Col des Ecrins
Sommet associé : Dôme des Ecrins (4015 m)
Orientation : NW
Dénivelé : 1400 m.
Ski : 4.3
Sortie du vendredi 13 juin 2008
Conditions nivologiques, accès & météo
Beau, chaud, pas de ventEtat de la route : sec
Altitude du parking : 1730mLa Bérarde->2300m: portage; neige de névé bien ramollie jusque vers 2500m ; puis neige fraiche (10cm) très collante sur sous couche glissante (neige sablée Sahara fashion).
Altitude de chaussage (montée) :2300m
Altitude de déchaussage (descente) :2300m
Activité avalancheuse observée : petites purges versants W; Toutes les faces E du glacier de Bonne Pierre sont bien goulottées. Le Mayer-Dibona est bien blanc mais bcp d'étroitures en bas.
Lieu | Alt. | Ori. | Heure | Qté. | Type | Com. |
---|---|---|---|---|---|---|
N |
Skiabilité : 😟 Médiocre
Compte rendu (par jpc)
Grand beau mais bien triste journée. Voulant profiter de la forme revenue en fin de saison après un hiver calamiteux, je m'usais la vue depuis la mi-mai pour trouver des créneaux météo pas tant pire. Et, enfin, cette fin de semaine semblait tenir ses promesses. Réservation faite au refuge des Ecrins, au programme enchaîner la Barre et le couloir de Barre Noire. Comme qui dirait, j'ai eu les envies plus grosses que le ventre : à 200m sous le col des Ecrins, j'ai pété une durite, coulé une bielle et caramélisé le moteur. Pourtant le soleil était au rendez-vous, El-manu aussi, mais voilà. Première erreur: départ trop tardif. Habitué à la grisaille et à la frîcheur des dernières sorties, poussé par un coucher tardif, on n'a décollé qu'à 9h30. Du coup, le rythme se fait un peu plus lent, la neige est moins bonne, jusqu'au moment où j'ai carrément pris une insolation malgré le foulard et la pipette. 1h de sieste sous une tente improvisée, et nous repartons à une allure de tortue (1h pour 100m), espérant que les quelques nuages des sommets voisins accepteront de venir nous rafraîchir, puis plus d'allure du tout : à 3100m, l'hypoxie ajoutant ses effets à l'insolation, je dois descendre des skis et faire demi-tour dans une neige infâme, entraînant El-manu dans la déchéance. Evidemment, dans ces conditions, la descente sur La Bérarde fut longue, mais longue… Moralité : coucher tard nuit ; lever matin, cela fait du bien. :=(