Départ : Corrençon en Vercors (Clot de la Balme) (1230 m)
Topo associé : Roche du Coin, depuis Corrençon
Sommet associé : Roche du Coin (1991 m)
Orientation : W
Dénivelé : 600 m.
Ski : 2.1
Faune : cet itinéraire passe près de zones sensibles. Voir consignes sur fiches topo
Sortie du mercredi 27 janvier 2021
Conditions nivologiques, accès & météo
de plus en plus mocheEtat de la route : mouillée et noire
Altitude du parking : 1240
Neige molle et collante de haut en bas
Altitude de chaussage (montée) : 1240
Altitude de déchaussage (descente) : 1240
Activité avalancheuse observée : néant
Skiabilité : 🤢 Mauvaise
Compte rendu
S'il ne faisait pas si moche en partant de Grenoble, le spectacle n'est pas des plus réjouissants en arrivant au départ de la balade, une chape de plomb descend progressivement sur tous les sommets... Du sinistre plafond semble dégouliner une bruine qui bizarrement n'arrive pas jusqu'à nous, alors on tente quand même le coup. Nous n'avons pas fait 300 mètres qu'il se met à tomber quelque chose sur nos têtes... j'ai beau regarder au loin, rien ne ressemble à des flocons de neige, c'est donc de la flotte !!! Alors que nous évoluons sur de la poudreuse froide et légère, il se met à pleuvoir !
Rapidement des sabots se forment sous les skis, quant à nos vêtements ils s'humidifient doucement. On a beau se dire que plus haut ce sera de la neige, il flotte toujours ! La chanson d'Orange mécanique me revient dans la tête pendant que nous montons toujours plus haut. I'm singing in the rain...
A l'altitude 1800, on jette l'éponge (qui commence à s'alourdir d'ailleurs), il neige maintenant c'est sur, si on ajoute à cela le vent glacial, les vêtements humides et à la visibilité quasi nulle, inutile de poursuivre plus avant, on dépeaute rapidement. Si nous pensions nous amuser dans une neige encore légère, c'est une erreur. La flotte par dessus la poudreuse froide forme une mélasse collante comme de la glue ! Impossible d'aligner deux virages sur ce manteau pourtant magnifique. On se contentera donc de grandes courbes à des vitesses incroyablement lentes agrémentées de quelques puissants coups de frein selon la consistance de la matière. Je me demande comment Fred Astaire aurait pu danser dans une neige pareille !