Départ : Les Pars (foyer ski de fond) (1410 m)
Topo associé : Roc de la Charbonnière, Traversée E -> N
Sommet associé : Roc de la Charbonnière (2738 m)
Orientation : S
Dénivelé : 1425 m.
Ski : 4.2
Sortie du dimanche 6 janvier 2019
Conditions nivologiques, accès & météo
Nuages jusqu'à 2000m. Etat de la route : déneigée
Altitude du parking : 1390
Altitude de chaussage (montée) : 1390
Altitude de déchaussage (descente) : 1390
Activité avalancheuse observée :
- Fissures de reptation en S dans la combe du Jerbois.
- Potentielle couche fragile en formation en surface de la croûte de regel (type faces planes) => attention à la prochaine chute. Beaucoup observé dans la combe du Jerbois.
Lieu | Alt. | Ori. | Heure | Qté. | Type | Com. |
---|---|---|---|---|---|---|
Roc de la Charbonnière | 2738 - 2600 | NW | 14h | Soufflée | Assez skiant | |
Combe du Jerbois | 2600 - 2300 | SW | 15h30 | Soufflée | Assez lisse donc skiant. Quelques passages croûtés | |
Combe du Jerbois | 2300 - 1800 | SW | 16h | Moquette | Poils de plus en plus ras mais très bon. |
Skiabilité : 🙂 Bonne
Compte rendu
Avec Domi, Alicia, Julien
Granier => Laval => Jerbois d'en bas => Col sans nom 2590m => Roc de la Charbonière => retour même chemin vers Granier
Si on m'avait dit qu'un week-end improvisé à Granier pouvait nous conduire jusqu'au roc de la Charbonnière je n'y aurais pas cru.
Il faut dire que nous avons eu la chance d'être briefés par Valérie, du gite Pollen, qui nous a recommandé cette combe "sauvage" du Jerbois, où les conditions étaient apparemment au top, et qui permettait d'aller jusqu'au Roc.
Après 2h à digérer le génépi de la veille, nos doutes se sont évaporés en même temps que nous sortions la tête des nuages vers 2000m, longeant les rochers de la grande Paré dans cette longue et jolie combe, protégée du vent ce jour (seulement un petit air).
Après le col sans nom à 2590m, le passage en face NW est assez tendu, et même par risque 1 je me suis posé par mal de questions. On peut tirer tout de suite à droite par une pente de 40° sur 50m, ou traverser de manière légèrement descendante dans de larges pentes à 30/35° pour récupérer l'itinéraire normal et décrire un S vers le sommet C'est cette seconde option que j'ai choisie à la montée, moyennant un traçage baroque et pas très esthétique pour passer au moins raide et au moins accumulé : du coup, "un par un, tous bourrins" ! Les plus grosses accus étaient près du col. Au retour, j'ai pris la descente directe.
Le sommet est splendide : panorama à 360° incluant le Mont-Blanc et la Pierra-Menta. Mais il y avait pas mal de vent, ce qui nous a fait rebasculer du côté sud-ouest à l'abri, plutôt que descendre jusqu'au lac d'amour.
Après le pic-nic tardif, la descente a été agréable, si ce n'est un passage croûté entre 2400 et 2300m.