Départ : Mont-Dore (station) (1350 m)
Topo associé : Col de la cabane, boucle de la fontaine salée
Sommet associé : Col de la cabane (1790 m)
Orientation : T
Dénivelé : 1000 m.
Ski : 2.1
Sortie du mercredi 20 décembre 2017
Conditions nivologiques, accès & météo
grand vent chargé d'humidité, brouillard,rare éclairciesEtat de la route : dégagée
Altitude du parking : 1200
Altitude de chaussage (montée) : 1200
Altitude de déchaussage (descente) : 1200
Activité avalancheuse observée : pas de risque d'avalanche, une neige collante et légèrement crouté.
Skiabilité : 😐 Correcte
Compte rendu (par stephsancy)
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Commentaire du leader : Bon ben on a attendu les fenêtres météo toute la sortie, mais on a pu profiter d'une ouverture et un peu de soleil une fois dans le bas de la fontaine salée.
Grand vent presque toute la sortie, chargé d'humidité.
Commentaire du coéquipier : Tu es en train de monter dans le brouillard, tu croyais qu'il n'y avait que le vent qui te dérangeait, mais tu t'aperçois que tu es trempé, ce n'est pas juste du brouillard, c'est aussi de la bruine. Normal, tu es dans un nuage à 80 km/h. Alors tu ne vois rien, et en plus ton pote qui t'emmène est en pleine forme ! Tu vois bien qu'il t'attend, mais tu es déjà à fond. Plutôt, ça fait quelques temps déjà que tes jambes sont toutes molles, comme quand tu sors d'un bain trop chaud qui a duré trop longtemps. Il aurait fallu que tu manges plus, que tu boives plus aussi, mais quand ? Tu verses du thé de ton thermos, ça coule à coté à cause du vent, tu penses manger un sandwich ? Mais il aurait fallu en emporter un ! Une barre ? Mais tu en as déjà mangé trois, il y en a plus. Des biscuits, tu en as, mais retirer les gants pour dépiauter le petit sachets, déjà que c'est délicat sur terre, alors sur cette planète…
Alors tu oublies que tu ne sens plus tes jambes, tu montes, en espérant que tu ne choperas pas d'hypoglycémie. Ah ?! Le vent forcit, tu es surement au col, depuis le temps qu'on monte… D'ailleurs tu reconnais ce replat et ce pylône (la station est fermée, bien sûr). Tu le dis à ton pote : ah cool, j'étais bien fatigué cette montée, mais je vois pas la descente. La descente ? Mais on a pas encore fait la grande montée raide ! Arr ! Mais on vient de la faire cette interminable montée !
Bon… Pas trop le choix, montons encore, ça fait longtemps que tu ne regardes plus par terre, le sol est invisible, c'est au touché de pied que tu devines sur quelle genre de pente tu es.
Et là, là, tu te demandes : mais pourquoi je suis là ? Je serais pas mieux chez moi avec ma copine ? Jamais je ne souffre autant avec elle ! Même quand on fait le repas de noël dans sa famille, qu'il faut être bien peigné, bien poli, et ne pas parler de politique. Promis, la semaine prochaine je fais noël en me rendant compte du bonheur d'être au chaud, avec le ventre bien rempli…