Départ : Saint Hugues de Chartreuse (Brevardière) (950 m)
Topo associé : Roc d'Arguille, Depuis Saint Hugues
Sommet associé : Roc d'Arguille (1768 m)
Orientation : W
Dénivelé : 680 m.
Ski : 2.3
Sortie du dimanche 5 février 2017
Conditions nivologiques, accès & météo
euh...limite pluie/neige à 1200m vers 10h30, 800m à 14h - précipitations en continu mais assez bonne visibilité - itinéraire à l'abri du vent que je n'ai senti qu'au col du Coq puis un peu vers le Habert, sur le Dôme ça devait être différentEtat de la route : RAS à la montée- Début d'enneigement par neige mouillée à la descente et jusque sous la Diat
Altitude du parking : 945m
Altitude de chaussage (montée) : 1200m
Altitude de déchaussage (descente) : idem mais j'aurais pu chausser à la voiture en suivant la route mais j'ai préféré prendre le sentier d'été pour raccourcir la distance à la montée et éviter un retour laborieux à la descente, faute de glisse
Activité avalancheuse observée : néant mais à partir de Pravouta on se rend compte qu'il a bien venté
S'agissant de la qualité de la neige, je n'accorderai pas l'AOC Chartreuse aujourd'hui (demain peut-être ?). Neige mouillée, collante comme jamais entre les écailles (balade faite en randonnée nordique). Suis redescendue grosso modo dans mes traces de montée dans l'espoir d'un peu de glisse mais dans l'espoir seulement
Skiabilité : 😟 Médiocre
Compte rendu
identique au topo via le col du coq arrêt au Habert
Suis allée « juste pour voir ». Bien vu qu'on ne voyait pas grand chose sauf que l'hiver fait mine de revenir en passant par la case « saison des pluies ». Pourquoi je n'ai pas attendu des jours meilleurs ? Eh bien, parce que de mauvais jours peuvent aussi être suivis par de pires, alors ? Et, comme quelqu'un l'a dit plus élégamment que moi ci-après : il parait parfois plus difficile de continuer à creuser ses escarres que d'aller donner quelques coups de carres dans le brouillard.
Et puisqu'on vient de commencer l'année du coq, pourquoi pas aller du côté du col du même nom ?
En fait, de coqs, un seul a surgit du bois alors que je m'apprêtais à chausser : jarret affûté, les ergots sortant des baskets, pas belliqueux pour un sou et même très aimable. M'annonçant un combat contre le vent là-haut. A été aussi surpris que moi en voyant une poule (mouillée) avec des skis sous la pluie. A Pravouta, j'ai laissé le Dôme dormir du sommeil de l'hivernant. Ça ne lui arrive pas bien souvent un dimanche. J'ai aussi laissé les coqs tétras tranquilles : la vue sûrement pas époustouflante ne valait pas le dérangement.
Vu les conditions, pas question de se poser pour poétiser, mais vous aurez quand même droit à quelques vers de circonstance. Merci de me les pardonner.
Ballade de la neige et de la pluie.
En ces prés frileux
que balaie le vent,
cherchez un auvent
(ou un couvent!)
Amis valeureux
En ces vaux neigeux
que flagelle la bise,
Moi seule j'agonise
(sans surprise!)
Oui, c'est scandaleux.
Mais pour être honnête, je dois quand même ajouter la 1ere strophe
En ces bois hideux
que rince la pluie,
le geai et la pie
(les ai entendus!)
rient des hasardeux.