Départ : Bonnenuit (1670 m)
Topo associé : Pointe des Ratissières, Versant SE
Sommet associé : Pointe des Ratissières (2865 m)
Orientation : SE
Dénivelé : 1200 m.
Ski : 2.1
Sortie du samedi 23 janvier 2010
Conditions nivologiques, accès & météo
Queue d'anticyclone, beau temps, fin voiles d'altitude Etat de la route : Noire
Altitude du parking : 1700
Altitude de chaussage (montée) : 1666
Altitude de déchaussage (descente) :1666
Activité avalancheuse observée : aucune activité avalancheuse observée tant sur l'itinéraire de montée que sur l'itinéraire de descente dont une partie en pente raide et poudre profonde
Lieu | Alt. | Ori. | Heure | Qté. | Type | Com. |
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Les Huiles | 1981 | SE | 10:00 | Poudre | ||
Crête du Puy | 2500 | SE | 11:30 | Soufflée | ||
Vallon du Grand Began | 2473 | N | 13:00 | Poudre | Excellente poudre profonde et légère |
Skiabilité : 😄 Excellente
Compte rendu
Avec Christophe Philippe
Montée classique par la Crête du Puy - déscente sur le vallon du Ruisseau Du Grand Began pour rejoindre Les Ayguets
A la recherche des combes profondes
Christophe, Philippe et moi, 9h00 atterrissage au parking de l’aéroport international de Bonnenuit, 1700 m, -6°C, un beau temps s’annonce dans une queue d’anticyclone … pour les conditions y a pire. On chausse à la passerelle 1666, (déjà la mousse ?), trace franche, raidillon de tradition en conversions talon aiguille pour atteindre le hameau éponyme. SE la lumière le baigne de rayons matinaux. Les pierres s’éclairent, les esprits aussi. La suite en suivant la trace … des raquetteurs, quelques fois trop raide, jusqu’aux Huiles. Prestement les premières vestes sont tombées. Et l’ascension reprend, plus tranquille sur des traces de skieurs-rando assagies. Première vraie sortie de la saison, je tente de recouvrer mes marques : la pose précise de la semelle, l’impulsion du jarret interjeté du centre équilibré sur des bâtons bien posés par les bras alternativement bandés, la nuque tonique mais pas raide pour laisser le flux du mental s’écouler limpide dans l’innervation des muscles. C’est pas gagné.
La Crête du Puy, le Parpillon s’enchaînent sur un terrain toujours facile sculpté par le vent d’arête. Le mental s’assèche un peu, encore un peu, encore un peu, et l’innervation itou. Sans être toutefois complètement ratatiné à l’arrivé de la Ratissière. Il est 12h30. Une raquetteuse tonique est déjà là, 7 de ses compagnons arrivent. On quitte.
Non pas le Sud, pas en condition sans doute, pas l’arête non plus, enfin pas tout de suite, mais plutôt le Nord, aux pentes légères comme l’air. On cherche la combe en poudre. Au dessus de la Crête du Puy elle est là, pour nous, vierge bien sûr, c’est comme ça qu’on les aime tous, les pentes. Devant, dans une courbure de l’espace-temps le terrain s’infléchit, bascule et s’ouvre. Et le jeu s’installe, mental fluide. En bas la combe du Grand Bégan. La descente se poursuit en recherche la plus esthétique sans revenir sur l’arête de montée en passant par les Ayguets et direct sur la passerelle 1666. Il est 14h00.
Un mieux semblerait possible, même certain, on y a vu des traces, en partant pratiquement de l’antécime dans la combe au Nord. Les plus belles photos sont de Christophe.