Départ : Bonnenuit (1670 m)
Topo associé : Pointe des Cerces, versant N depuis Bonnenuit
Sommet associé : Pointe des Cerces (3097 m)
Orientation : N
Dénivelé : 1400 m.
Ski : 3.3
Sortie du lundi 16 mars 2009
Conditions nivologiques, accès & météo
Grand BeauEtat de la route : Parfait
Altitude du parking : 1700
Une belle poudreuse (un peu tassée) sur le haut qui nous a permis de faire de bons virages malgré nos cuisses bien lourdes. L'état de la neige permet du bon ski sur tout l'itinéraire.
On passe de la poudreuse à la neige de printemps en quelques minutes...
Altitude de chaussage (montée) : 1700
Altitude de déchaussage (descente) :1700
Activité avalancheuse observée :Aucune ce jour. Les pentes sont toujours bien chargées. L'itinéraire nous a semblé en bonnes conditions. Le premier passage raide est en rocher.
Lieu | Alt. | Ori. | Heure | Qté. | Type | Com. |
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Bonnenuit-Lac des Cerces | 1700-2350 | 7h00 | Damée | Dammée puis de nombreuses traces jusqu'au lac | ||
Commbe au dessus du lac | 2400-2676 | W | 9h00 | 30/2m? | Poudre tassée | Poudre tassée à l'ombre et croutée ailleurs |
Après le passage rocheux | 2676-2850 | NW | 10h00 | 30/2m | Poudre tassée | |
Jusqu'au sommet | 2850-3097 | N | 11h00 | Cartonnée | Neige dure peu cassante mais bien skiante |
Skiabilité : 🙂 Bonne
Compte rendu (par benjoux)
Quatrième jour dans les Cerces/Arves avec Pierre. Malgré les jambes lourdes nous partons pour la troisième fois de bonnenuit direction Plan Lachat...Les Mottets et lac des Cerces.
Nous avons bien repéré la course les jours précédents et elle est désormais tracée.
Le froid est vif ce matin après un départ matinal (7h00 de bonnenuit). On ne verra pas le soleil avant 2500m.
Arrivés près du lac je dis à Pierre que je ne me sens pas les jambes pour continuer. Je m'accroche tout de même pour aller jusqu'au premier ressaut.
On nous a parlé d'une porte naturelle ou il faut passer sous un rocher... mais là c'est bouché ! Il faut donc passer par dessus (Rocher sur 2 m). C'est à ce moment que je décide de perdre un crampon chaussé quelques mètres plus tôt. Cela nous obligera à redescendre par là à la descente...et à désescalader le passage.
Le reste de la montée n'est que du bonheur, la fatigue vite mise de coté et éclipsée par le paysage indéfinissable la haut.
Merci encore Pedro !