Départ : Morzine (Les Udrezants) (1014 m)
Topo associé : Pointe de Ressachaux, Croupe Ouest
Sommet associé : Pointe de Ressachaux (2173 m)
Orientation : W
Dénivelé : 1225 m.
Ski : 3.1
Sortie du mercredi 2 mars 2011
Conditions nivologiques, accès & météo
couvert jusque vers 1800 (chalet du Creux) puis grand beau au dessusEtat de la route :
sèche
Altitude du parking : 1000 m
Altitude de chaussage (montée) : 1000 m
Altitude de déchaussage (descente) : 1000 m mais avec un déchaussage entre 1200 et 1100 pour passer la partie la plus étoite (et raide) du chemin d'été quasiment dénneigé
Activité avalancheuse observée : néant. Les pentes au dessus des creux sont bien chargées mais le manteau m'est apparu sain sans accumulations particulières et avec une couche de neige récente qui ne m'est pas apparue travaillée par le vent. Le manteau semble (je dis bien "semble") avoir une bonne cohésion avec la sous-couche.
Lieu | Alt. | Ori. | Heure | Qté. | Type | Com. |
---|---|---|---|---|---|---|
Pentes sommitales | 2173 - 1800 | W | 11h30 | 30 à 40 cm | Poudre | magnifique |
haut de la foêt | 1800 - 1200 | N | 12h45 | 30 cm | Poudre | légère mais pas de fond |
chemin d'été | 1200 - 1000 | N | 13h | rien ou presque | Poudre |
Skiabilité : 🙂 Bonne
Compte rendu
A quelques mètres de la station de Morzine, solitude garantie. Une vieille trace (de la veille ou l'avant veille) comme seul lien avec la communauté des skieurs de rando et un brouillard qui isole de toute la mécanisation du coin. Joli sommet avec une longue pente sommitale magnifique à skier.
L'esprit vagabonde sur ce genre de sortie et j'ai passé une grande partie de la montée à me demander à quoi pouvait bien ressembler le gars qui avait fait la trace devant moi. Je n'ai jamais vu une trace aussi raide. Dré dans l'pentu même dans des pentes à 35°. J'étais en pleine supputation quand tout à coup, la raison de cette trace m'a sauté aux yeux (enfin, c'est une façon de parler !). Quelques restes de matière fécale manifestement animale en plein sur la trace !!! et en regardant bien, je me suis rendu compte qu'un animal (sans doute un chien, car cela ne ressemblait pas à des traces de raton laveur ou de chat) avait suivi pas à pas notre solitaire. J'en ai conclu que ce canidé farceur ne savait pas faire les conversions et que chaque fois que son maître tentait d'infléchir sa trace, il se prenait un ou deux aboiement rageur qui devaient rapidement le remettre dans le droit chemin.
Donc, si un jour vous les croisez, pitié, apprenez au chien à faire des conversions que son maître puisse enfin se faire plaisir en rando ;-)))