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Pointe de Mean Martin par le ruisseau des FondsDépart : Val d'Isère (Le Châtelard) (1885 m)
Topo associé : Pointe de Méan Martin, par le Glacier des Fours
Sommet associé : Pointe de Méan Martin (3330 m)
Orientation : N
Dénivelé : 1700 m.
Ski : 3.1
Sortie du jeudi 21 mai 2020
Conditions nivologiques, accès & météo
Grand beau, très chaud rapidement.
Etat de la route :
Fermée mais dégagée
Altitude du parking :
2138Bon regel nocturne.
Face N de Méan Martin déjà bien mou à midi, mais bien skiable.
Couloir du ruisseau de Fond a bien purgé, encombré de boules heureusement ramollies à la descente (p1p1 disait 2*, pour moi si on avait pu mettere zéro *....)
Altitude de chaussage (montée) : 2138
Altitude de déchaussage (descente) : 2138
Activité avalancheuse observée : Vieilles coulées dans la face.
Skiabilité : 😐 Correcte
Compte rendu (par Marco)
Avec Gwenael
Pont de la Lenta, couloir du ruisseau des Fonds, pointe sud de Bézin, pointe de Méan Martin, col de Bézin, ruisseau des Fonds, pont de la Lenta
Comme tous on rêvait de remettre les skis et de revoir les potes (à une distance raisonnable).
Le prix à payer était un lever à 3h et une route interminable.
Après avoir récupéré p1p1 à Lanslevillard, nous nous garons au pont de la Lenta.
P1p1 n'a pas menti, la neige est là, pas de portage ( c'était ma condition,une luxation du ménisque ne me facilite pas la descente à pied).
Bon, en arrivant au pied du couloir du ruisseau des Fonds j'ai compris ma douleur...
Tout avait purgé, grosses boules, cailloux, etc.
Je n'ose utiliser un terme plus fort que "pénible" pour qualifier la montée avec les couteaux, surtout avec un genou en vrac.
Nous finissons à pied finalement.
Heureusement que la suite était en bien meilleure condition.
Un petit détour par le col à gauche du col du Bézin.
Gwenael et p1p1 monteront à la pointe S du Bézin histoire de rallonger la sauce.
Après une descente courte mais plaisante nous nous retrouvons au pied de la Face où nous rejoignons deux skieurs.
P1p1 nous fait une belle trace jusqu'à l'épaule et redescend la moitié de la face (déjà un peu molle) pour voir où j'en suis.
Car on ne peut pas dire que j'ai explosé les horaires.
Saison quasi blanche, à part un Gd Galbert le 1 janvier et des petites sorties avec les enfants avec ce c.. de genou et ce c..finement
Bon j'y suis arrivé quand même et nous avons profité de la vue magnifique sur l'Albaron et Charbonnel.
J'ai moins apprécié la descente que mes camarades, mais il y avait quelques bons moments quand ce n'était pas trop raide.
Ah ? Oui ? Le couloir du ruisseau des Fonds ?
L'honnêteté me pousse à avouer que je n'ai pas signé une grande page du ski de rando.
L'état de mon genou ne s'étant pas amélioré, péter des virages dans des boules même ramollies ne m'inspirait pas.
Après une tentative de conversion où j'ai retenu mes larmes (on a un peu de fierté quand même), j'ai décidé de descendre à pied.
J'avais même envisagé de descendre sur les fesses pour dire à quel niveau mon orgueil était descendu.
Dès que les contre-pentes sont devenues skiables et bien moins raides j'ai remis les skis sous l'œil goguenard des chamois du coin.
Je crois bien avoir compris qu'ils parlaient de confinement, mais, ne parlant pas très bien leur langage surtout avec l'accent mauriennais, le finement était peut-être de trop.
La fin de la descente était bien agréable, ce qui m'a évité de jeter mes ski, de dépit, dans le torrent.
C'est le souvenir d'une très belle journée en montagne avec des amis patients et attentionnés qui restera, bien sûr.
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