Départ : Prabert (1220 m)
Topo associé : Pointe de la Scia, Couloir Nord
Sommet associé : Pointe de la Scia (2475 m)
Orientation : N
Dénivelé : 1400 m.
Ski : 4.2
Sortie du dimanche 24 février 2019
Conditions nivologiques, accès & météo
beauEtat de la route :
déneigée jusqu'à la barrière
Altitude du parking :
1078mNeige changeante alternant poudre tassée, plaques dures ou cartonnées.
Altitude de chaussage (montée) : 1088m
Altitude de déchaussage (descente) : 1088m
Activité avalancheuse observée : RAS
Lieu | Alt. | Ori. | Heure | Qté. | Type | Com. |
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sous la crête | 2645-2745 | N | 13h | Dure | des traces de dérapage et d'escalier regelées : descente à skis impossible | |
couloir N | 2645-2400 | N | 13h15 | Dure | avec des irrégularités: tendu | |
cône | N | Poudre tassée | avec des zones cartonnées ou dures | |||
couloir d'avalanche | N | |||||
boarder cross | Gelée | par les passages: ça pulse |
Skiabilité : 😐 Correcte
Compte rendu
Avec Gwénaëlle
Partir de Prabert, c'est toujours un peu la loterie: il y a un mois, nous sommes montés jusqu'au parking d'été et, aujourd'hui, alors que le quai aux pizzas est noir de monde en petite tenue, nous sommes stoppés à la barrière. Il faut dire qu'après la barrière, le goudron n'apparaît qu'en de rares endroits et que, moyennant un bon fartage à la boue, on monte et en descend sans déchausser.
L'ensemble de la montée est tracée, la trace existante étant déblayée par deux personnes qui nous précédent. Nous sommes montés sans problème à skis presque jusqu'en haut du cône. Je chausse les crampons sous une "avalanche" de neige dure provoquée par la descente de nos prédécesseurs. Bien qu'ils n'y peuvent pas grand'chose, ils s'en excusent tandis que nous taillons le bout de gras. Ils nous apprennent qu'ils ont renoncé à monter jusqu'à la crête en raison des traces d'escalier gelées des descentes précédentes.
Nous déciderons de tout de même rejoindre la crête pour pique-niquer au soleil en profitant de la vue. Gwénaëlle redescendra en crampons. Je m'essaierai à skis mais les traces gelées sont vraiment handicapantes : je mettrai plus de temps que Gwénaëlle à descendre !
Ensuite la descente du couloir, en neige dure, nécessitera de bien rester concentrés. Dans le cône, nous réalisons que le pari d'une orientation Nord pour trouver une neige préservée s'est avéré moins payant que la semaine dernière. Il faut constamment louvoyer dans le cône pour tenter de trouver les meilleures zones dans un manteau neigeux très changeant. Dans le couloir d'avalanche, c'est rare de trouver des zones portantes ou poudreuses.
Nous finissons par une descente typée bobsleigh dans le boarder cross. Une petite remontée à pied puis une longue glissade sur la route nous ramènent à la voiture.