Départ : Pralognan la Vanoise (Les Fontanettes) (1644 m)
Topo associé : Pointe de la Réchasse, par le col de la Vanoise
Sommet associé : Pointe de la Réchasse (3212 m)
Orientation : T
Dénivelé : 1420 m.
Ski : 2.2
Sortie du vendredi 11 mai 2018
Conditions nivologiques, accès & météo
Pas mal de vent à toutes altitude
Beau temps, mais sommet de la Réchasse pris dans un nuage qui n'a pas trop voulu bougéEtat de la route : Dégagée jusqu'au parking des Fontanettes
Altitude du parking : 1644m
Descente à 10h30:
Bon regel au-dessus de 2700m, avec une neige dure offrant un bon grip
En dessous c'était moquette à poils long
Puis soupe à partir de 2100m
Nous sommes descendus par la combe à gauche de l'Aiguille de la Vanoise. Ça descend encore jusqu'à 1900m, via le lit du torrent, qui ne paraît pas très engageant au départ, mais ça passe... moyennant une petite fracture du manteau neigeux à enjamber dans la gorge.
Altitude de chaussage (montée) : 2050m mais il y a encore moyen (plus forcément pour longtemps) de chausser vers 1900m grâce à une langue de neige sur la piste, et en déchaussant vite fait au niveau du bar des Barmettes
Altitude de déchaussage (descente) : 1900m
Activité avalancheuse observée : Des purges, pas mal de reptations... mais rien n'a bougé aujourd'hui
Skiabilité : 😐 Correcte
Compte rendu
Avec Christophe, Nelly, Claire
Réveil à 3h30 ce matin et préparation express avant d'aller rejoindre Christophe accompagné de Nelly et Claire, à Metz-Tessy pour prendre la direction de la Vanoise.
On valide l'objectif dans la voiture... ce sera la Pointe de la Réchasse.
A l'arrivée sur Pralognan déjà bonnes nouvelles, il fait beau et on peut se gare aux Fontanettes.
Moins bonne nouvelle, même si on s'y attendait, y a du portage... portage qui sera finalement plus long que prévu.
Avec Christophe et Claire, nous ne chausserons qu'après le bar des Barmettes, alors que Nelly a mi les skis plus bas.
Nous remontons à droite de l'Aiguille de la Vanoise en suivant les traces et les langues de neige, jusqu'au refuge... où nous sommes accueillis par quelques marmottes contraintes de déneiger l'accès à leur terrier pour sortir.
Petit coup d’œil sur la Grande Casse où quelques groupes sont dispersés au milieu de la face, sous l'épais nuage qui accroche le sommet, avant de se diriger vers les pentes apparemment désertes de la Réchasse, elle aussi accrochée par un nuage, qui ne la quittera d’ailleurs pas... pour autant qu'on a pu le constater!
Montée plutôt efficace avec une neige finalement bien regelée et offrant un bon grip, jusqu'au glacier, où une décision s'imposait.
Le sommet étant toujours dans des nuages visiblement pas près à la quitter, on décide de monter jusqu'à contre les rochers du début de l'arête sommitale, côté Col de la Vanoise.
Même si le soleil jouait à cache-cache et qu'il y a eu quelques périodes où ça se dégageait (sauf le sommet) pendant que nous retirions les peaux, l'intérêt nous a semblé très limité de continuer dans le jour blanc... d'autant que la partie intéressante de la descente se trouvait en-dessous et non au-dessus de nous.
Pareil pour l'hypothèse de rejoindre la pointe du Dard, qui s'est dévoilée 2-3 fois... c'était prendre le risque de finir dans le brouillard au milieu du glacier... pas engageant...
Tant pis donc pour le sommet, d'autant qu'apparemment, il semblerait que le ciel se soit dégagé par la suite... mais au moins à l'heure où on a chausser les skis nous avons pu profiter d'une neige encore plus que correcte sur la majorité de la descente.
Car la première partie jusqu'à 2700m était juste parfaite avec cette neige qui accrochait bien! Ensuite, sans trop de transition, on passe directement à la moquette à poils longs, pas désagréable non plus!
Puis à partir de 2100m, et pour le reste de la descente, c'est de la soupe un peu plus collante... mais évoluer entre les dalles de l'Aiguille de la Vanoise et les contreforts des Glaciers de la Vanoise valait vraiment le détour!
On se paye deux courts déchaussages pour relier deux langues de neige, puis on a le choix entre suivre des traces à pieds qui partent en traversée ou descendre dans le lit du torrent qui plonge en dessous de nous. A la lueur de la carte, on se dit que le torrent passe...
Alors il a fallu faire quelques virages serrés, enjamber une fracture dans le manteau neigeux et louvoyer pour éviter d'éclater la semelles de skis sur les cailloux à la surface de la neige... mais c'est passé!! Large... presque!
Petite pause pique-nique sur un coin de verdure au-dessus du torrent puis retour au parking des Fontanettes, dans le cagnard, qu'on soulagera avec une bière à Bozel!