Départ : Aillon-Le-Jeune (Le Penon) (1004 m)
Topo associé : Pointe de la Galoppaz, versant NE
Sommet associé : Pointe de la Galoppaz (1681 m)
Orientation : NE
Dénivelé : 710 m.
Ski : 1.2
Sortie du mercredi 17 février 2016
Conditions nivologiques, accès & météo
purée de pois jusqu'à 1350m ensuite soleil radieux avec quelques écharpes de brume résiduelle - vent du sud à partir de la Petite PointeEtat de la route : RAS
Altitude du parking : 980m (inutile de monter au hameau)
Altitude de chaussage (montée) : chaussage jusqu'au départ du sentier raide (pas vu de pont coté 994???) - suis ensuite montée à pied jusqu'au croisement d'une piste forestière à 1350 env que l'on suit ensuite jusqu'aux chalets de la Buffaz - j'aurais pu chausser dès 1200 env mais vu la raideur du sentier avec de temps en temps de la glace/eau/boue, çà ne me paraissait pas très judicieux
Altitude de déchaussage (descente) : idem mais encore quelques virages agréables dans la prairie juste avant la piste du fond de vallée
Activité avalancheuse observée : RAS
Enneigement très déficitaire en forêt. Au-dessus, excellente skiabilité. Du sommet au col de la Buffaz, poudre légère avec qq rares zones croûtées sur fond dur. Traversée col de la Buffaz/Chalets en pousse-bâton. Sous les chalets, sous-couche moins ferme. Peut-être un meilleur plan eut-il été de descendre par la route (?) mais je craignais des remontées, trop de plats ou pas assez d'enneigement.
Skiabilité : 😐 Correcte
Compte rendu
Avec Sylvie
Encore une louchée de purée de pois pour rester dans l'ambiance Chartreuse de la veille ? C'était à craindre. Le texto d'"un ami qui vous veut du bien" me pronostiquait le brouillard jusqu'à 1700m. Ah, homme de peu de foi : si tu veux rester sous la couette, n'essaie pas de décourager les âmes vaillantes. Purée de pois, que nenni, ou si peu ! la ration était épuisée juste là où le chaussage n'était plus ridicule. J'aurais vraiment été dépitée de ne pas pouvoir faire miroiter le moindre ciel bleu à la morvandelle en tournée dans les massifs préalpins.
Quand je lui ai annoncé les Bauges, elle a eu un grand moment de solitude : elle avait compris que, prise d'une nostalgie subite, je voulais l'entrainer dans les Vosges. Le sourire est revenu avec l'intérêt de la nouveauté. Il a resplendit quand le voile de brume s'est déchiré pour laisser la place à un ciel tel qu'on n'en voit jamais à Dun les Places et la vision de tous ces sommets environnants l'a carrément laissée bouche bée. Pourtant, au sommet, il ne s'agissait pas de laisser la bouche ouverte : un fort vent du sud s'y serait volontiers engouffré et on aurait pu se retrouver à Chambé vite fait et sans win-suit.
Ecoutant volontiers aux portes de ST, j'ai surpris récemment une dispute (toute amicale, rassurez-vous) entre, apparemment, 2 baujus "de souche", l'un ne jurant que par le Morbier (non, pas celui du Jura !), l'autre s'affichant comme un Galopin pur et dur. Comme je ne connais personnellement aucun des 2 protagonistes, je n'ai pas été influencée. Mais comme je connais maintenant les 2 sommets et chacun par 2 de leurs faces, je m'exprime ici avec conviction. Y a pas photo : la Galoppaz a gagné le doublé.