Départ : Celliers (1370 m)
Topo associé : Pointe de la Balme, versant E
Sommet associé : Pointe de la Balme (2683 m)
Orientation : E
Dénivelé : 1200 m.
Ski : 4.1
Sortie du mardi 10 avril 2007
Conditions nivologiques, accès & météo
Grand beau temps, 3° au parking, devenant très chaudEtat de la route : dégagée
Altitude du parking : 1360 m
Conditions de neige : Neige transformée avec un peu de neige roulée au dessus de 2300 m ; le regel ayant été faible, la neige passe très rapidement de l'état dur, à l'état pourri car seule la couche de surface était gelée.
Neige pourrie dans la facette finale de la pointe de la Balme, avec de nombreuses crevasses de reptation, pas vraiment portante à skis et encore moins à pied , d'où le changement d'objectif. Portante en revanche et agréable dans le couloir NE (mais pas du tout à pied) . Bon ski jusqu'au col des aiguillons, encore top dessous sur une neige dure et lisse, puis de moins en moins portante au fur à mesure de la descente dans la combe de la valette.
Altitude de chaussage (montée) : 1700 (on peut faire mieux ... mais il faisait noir )
Altitude de déchaussage (descente) : 1540
Skiabilité : 😐 Correcte
Compte rendu
Avec seule
Départ étrange ce matin : je loge à Celliers, donc pas les deux heures de voiture habituelles ! De plus , départ seule et de nuit pour ces versants Est habitués de l'inondation solaire. A part le portage dans la combe des plans, cela n'a rien d'austère, la nuit est douce et le ciel étoilé, le lever du jour magnifique (Aïe, l'APN est resté à la voiture ...)
A 8h sonnantes je suis au pied de la jolie petite pente finale, mais celle ci me réserve une surprise : me voici environnée de crevasses , et tout à coup un de mes skis s'enfonce ... n'ayant aucune intention de terminer ici ma carrière de skieur alpiniste (pas plus dans une carafe d'eau potable que dans une vraie ou même une fausse crevasse), je m'échappe vers un attrayant couloir à droite : hélas, si celui-ci est lisse, sa pente ne permet pas la remontée à skis ... et à pied, on enfonce jusqu'aux cuisses.
Dépitée, je fais demi-tour , et remonte à force de conversions un peu hargneuses le petit couloir du coup de sabre, aussitôt descendu . C'est tout bon ! Vingt pas en escaliers et je franchis allègrement le col des aiguillons et descend la combe de la vallette surchauffée , où montent quatre randonneurs , les premiers rencontrés en ce matin de Lauzière déserte ...
Commentaires
Tu peux pas imaginer comme on a mazouté la veille : on provenait directement d'un WE famille dans la région parisienne. 😯
Pour les crevasses, bon, c'était des fausses, 1m 50 de profondeur, mais je mesure 1m53 et demie 😄