Départ : La Bourgeat Noire (1095 m)
Topo associé : Pointe de Comberousse, Face Nord-Est
Sommet associé : Pointe de Comberousse (2866 m)
Orientation : N
Dénivelé : 1790 m.
Ski : 4.2
Sortie du jeudi 23 mars 2006
Conditions nivologiques, accès & météo
Dégueu de chez dégueu le matin brouillard jusqu’au refuge puis des éclaircies de plus en plus belles, peu de vent
Bref, grand beau.
A noter une très forte amplitude thermique : très chaud en vallée très froid au sommet (c’est bon pour le vol tout ça !)
Etat de la route : OK
Altitude du parking : 1095
Conditions de neige :
1100 – 1800 Aucun regel ni en surface ni en profondeur.
1800 – 2900 La poudreuse est de plus en plus épaisse jusqu’à 60 cm dans le bas de la face sur fond souple
A la descente c’est bon de haut en bas, dans le couloir la neige part un peu en plaques, mauvaise cohésion, les virages déclenchent des coulées.
dans le bas la soupe est bonne !
Nous n’avons pas tout monté à ski mais bien brassé dans les 200 derniers mètres. Les cailloux sont bien planqués sous la fraîche mais pas loin….
Altitude de chaussage (montée) : 1095
Altitude de déchaussage (descente) : 1095
Skiabilité : 😄 Excellente
Compte rendu
Avec Bruno et François
Parti pour un tout autre objectif, le Pertuis en boucle par Morétan, l’état de la neige au pied du couloir m’en dissuade, en plus il se met à neiger dru. Le moral en prend un coup. Je monte dans une purée de pois totale au refuge, merci le GPS, je tombe pile dessus. Depuis le matin j’ai envie de faire demi tour, à Grenoble il pleuvait des trombes, au refuge on y voit que dalle. Mais c’est sans compter sur la divine providence. Le ciel apparaît et les montagnes plâtrées aussi. La couleur bleu doit être un puissant antidépresseur !
Finalement je repars et je me fais rattraper par deux skieurs forts sympathiques, ils me remplacent à la trace. Sous la face de Comberousse, petite réunion et nous décidons de manière collégiale une offensive, couronnée de succès. L’état de la face tranche singulièrement avec son aspect du mois dernier. De belles accumulations, et c’est tout blanc