Départ : Tioulévé (Lieulever) (1280 m)
Topo associé : Pointe de Combe Bronsin, depuis Tioulévé
Sommet associé : Pointe de Combe Bronsin (2499 m)
Orientation : N
Dénivelé : 1490 m.
Ski : 3.3
Sortie du jeudi 27 mars 2014
Conditions nivologiques, accès & météo
Beau temps, vent sur les sommets ayant eu le bon goût de cesser à notre arrivée, brumes montantes au moment de la descente sous le Pas de la Mule avec épisodes de jour blancEtat de la route : RAS
Altitude du parking : 1280m
Altitude de chaussage (montée) : 1280m
Altitude de déchaussage (descente) : 1280m
Activité avalancheuse observée : des coulées de surface dans la Grande Combe après le passage au-dessus du Char du Tambour : passage à négocier de bonne heure par temps chaud
quelques cms de neige récente très légère posée sur des parties croûtées au départ puis belle poudreuse jusqu'au sommet
vu mon rythme, il aurait fallu partir plus tôt que 7h30 pour bénéficier d'une neige de grande qualité
la descente versant SE jusqu'au col des Teurs était en poudre déjà alourdie, la traversée vers la combe menant au Pas de la Mule, en belle poudre, dans la remontée au Pas, neige profonde et lourde, descente en neige excellente jusqu'à la cabane des Marmottes Noires, mais passages de brume avec jour blanc et ensuite neige lourde à très lourde à partir du milieu de la grande combe
Skiabilité : 😐 Correcte
Compte rendu (par taramont)
Lieulever, sommet de Combe Bronsin, col des Teurs, Pas de la Mule, Grande Combe, Lieulever
Suite du feuilleton : saison 3, printemps
Première sortie "printanière" : une montagne en robe d'organdi, froufroutante, scintillante, immaculée, tissu un peu raide dans les faux plis du tombé cependant. Devant tant de splendeur, une formulation discrète et, si possible, poétique s'impose. Quelques rimes ? Pourquoi pas.
A Lieulever, c'est de la croûte.
Je doute.
Dans la forêt de hêtres :
bien être !
Vers le chalet de la Perrière,
je suis déjà loin derrière.
Au-dessus du chalet des Marmottes,
j'escargote.
Marc trace inlassablement,
je suis.....passablement.
Sous la crête fine,
une traversée quelque peu alpine.
çà y est, voici la pente finale
mais, je n'ai encore mangé que dalle.
Vite, tu as vu l'heure ?
Fonçons vers le col des Teurs.
Une traversée descendante,
jusqu'au point 2050.
Ressortons nos peaux
et nos chapeaux.
Sous le Pas de la Mule,
nous n'avons toujours pas fait d'émules.
Sous le Pas de la Mule, faut s'employer,
voire même s'entêter.
Que dire des dernières conversions ?
Les jambes sont en pleine confusion.
Contents de revoir nos traces de montée,
mais, vite : brume en train de remonter.
La mule n'aime pas qu'on racle ses rochers,
et m'envoie valdinguer.
Quelques virages de perdus,
il en reste d'autres moins pentus.
Le Char du Tambour est contourné par le dessus,
la neige de la Grde Combe manque d'avoir le dessus.
Les arcosses ne sont pas trop serrées,
cadeau pour finir cette si belle journée.