RHM ski 2017, épisode 3 : Piz de Mucia, toute une journée dans (et au-dessus) des arolles , le 03.03.17 par taramont

Massif : Tessin E - Adula - Grisons
Départ : San Bernardino (1608 m)

Topo associé : Piz de Mucia, depuis San Bernardino

Sommet associé : Piz de Mucia (2957 m)

Orientation : E

Dénivelé : 1200 m.
Ski : 3.1

Sortie du vendredi 3 mars 2017

taramont

Conditions nivologiques, accès & météo

plus ou moins couvert dès le matin avec des nuages de neige menaçants, jour blanc et grésil au-dessus de 2100m dès 11h, pas de vent, température plutôt douce
Etat de la route : enneigée Altitude du parking : 1640m (pk du camping)

Altitude de chaussage (montée) : 1640m
Altitude de déchaussage (descente) : 1640m

Activité avalancheuse observée : RAS
Poudreuse en cours de tassement dans la 1ere moitié de la descente. Enormément de zones croûtées dans la 2e partie.

Skiabilité : 😐 Correcte

Compte rendu

Avec Anke, Clara, Denise, Evelyn, Federica, Katrin, Marei,Elena,Gretka, Izabela,Jana, Jena, Katarina, Majka, Marta, Zdenka
topo
Madame Dafina est intraitable : le ptit déj ne sera pas servi avant 7h. Et tant pis si la purée de pois, elle, sera, à coup sûr, servie avant 11h.
Les suissesses, quelques allemandes supplémentaires et une tchèque (sans doute la seule femme tchèque membre de ST !) sont arrivées la veille, juste avant la dépression. Quelques unes ont pu faire le Wannagrat le jeudi et c'est heureux pour elles. Mais ce n'est pas une dépression qui va nous déprimer !
Les slovaques ont repéré le Piz de Mucia : ça ne nous paraît pas un mauvais plan même si ce n'est pas gagné. On part dans la même configuration que la veille avec 2 slovaques et Anke de plus. Anke est en raquettes ; on n'aura pas à l'attendre à la montée et à peine à la descente. Impressionnant.
L'horizon est chargé et plombé comme un coffre-fort suisse, éclairé par une lumière chiche propice aux tractations douteuses. Pourvu que les conditions, elles, ne le deviennent pas rapidement.
On serpente dans les arolles avant de cheminer dans les pâturages. On voit de suite que si le soleil reste boudeur – ce qui est à peu près sûr – la descente sera épique entre brouillard et jour blanc.
Sans y avoir été invitée, ma rondelle de bâton casse la croûte et n'en ressort pas indemne. Or, si Taramont est prévoyante avec dans son sac rouleau de scotch noir et serres-joints salvateurs, elle n'est pas bricoleuse pour un sou et surtout pas avec les doigts gourds. C'est donc plus avec une sonde qu'avec un bâton qu'elle fait les 1000m restants : très pratique pour connaître l'état du terrain, un peu moins pour la stabilité.
Au dépôt de skis – car aujourd'hui, faut pas compter planter ses skis au sommet ! - des mains secourables, et surtout plus adroites, lui sauvent la descente.
Pendant ce temps, Clara la Bavaroise et Federica la Bolognaise, sans doute convaincues qu'il y va de l'honneur de leurs provinces respectives, finissent l'affaire, plutôt scabreuse au demeurant.
Descente en 2 parties égales mais nettement distinctes : la première avec une belle poudre en cours de tassement mais sans visibilité, la seconde avec une visibilité entièrement retrouvée mais dans des pentes aussi croûtées que des meringues trop cuites.
Retour tous membres saufs : un miracle.
(à suivre)