Départ : la Tacourette (1486 m)
Topo associé : Pic de Savernes, par le Col Bas
Sommet associé : Pic de Savernes (2344 m)
Orientation : W
Dénivelé : 1050 m.
Ski : 2.1
Sortie du lundi 27 janvier 2020
Conditions nivologiques, accès & météo
Beau le matin, se couvrant petit à pettEtat de la route : un peu de verglas
Altitude du parking :
1500 mMontée: 5cm de neige fraîche sur fond généralement dur, puis a partir du Col Bas, la couche de poudreuse s'epaissie. La neige est très dure sur la sortie.
Versant Est : Poudreuse 10cm ****, sur le haut, la croûte n'est pas super solide, attention aux gros appuis!
Couloir ouest pt 2239: poudreuse 5cm sur fond dur bosselé ***
"Draye" à partir de 2000m : poudreuse sur fonds dur ****
Neige déjà humidifiée en dessous de 1700 m, puis insuffisante dans les parties ensoleillée, dès 1600m.
Altitude de chaussage (montée) : 1500m
Altitude de déchaussage (descente) :1600m
Activité avalancheuse observée : RAS
Skiabilité : 😐 Correcte
Compte rendu
Boucle autour du Pic de Savernes
A l'instar des collectionneurs de Viso et autres Vieux Chaillot cités dans la littérature spécialisée, je m'attaque bien malgré moi au record d'ascensions du Pic de Savernes, déjà la 4eme cette saison!
Cette montagne n'est pas mythique ni même classique, mais elle a le mérite d'être là, tout près de la maison, et d'offrir ses pentes faibles lorsque les conditions sont douteuses, ses clairières lorsque la visibilité est mauvaise, et la variété de ses quatre faces + quelques variantes lorsqu'on a trop d'enfants à s'occuper le week-end pour préparer comme il se doit une sortie en ski de rando.
Aujourd'hui, l'inédit pour moi fut de commencer l'ascension du départ " normal" puisque jusqu'à présent, j'ai toujours utilisé les remontées mécaniques de Montclar ou la route forestière du Col bas quand elle est sèche.
Je suis monté depuis le pré dans lequel le relief et les trouées en forêt nous amènent systématiquement en descente, mais forcé d'admettre que pour la montée il sera préférable de partir de Tacourette, (cf topo), pour réduire la probabilité de se paumer dans les bois.
La couche de poudreuse s'épaissit au dessus de 2000m, puis on doit croiser les énormes congères formées par la lombarde, en neige béton, à proximité des crête.
La descente sur l'Amboin est un régal, à ceci près que sous la poudreuse, on trouve une croûte qui cède parfois sous mon quintal.
Après être remonté sur la crête séparant Bernardez et Savernes, j'ai enchaîné par le couloir dont le départ est situé entre les points côtés 2269 et 2263.
Il rejoint l'itinéraire classique de Bernardez vers 2000m que j'ai suivi jusqu'au parking.
A noter qu'il a fallut déchausser un peu en dessous 1600 m, sachant que le chemin utilisé prend bien le soleil et est pleins de cailloux.