Départ : Prabert (1220 m)
Topo associé : Pic de Barlet, Couloirs E et NE
Sommet associé : Pic de Barlet (2306 m)
Orientation : E
Dénivelé : 1250 m.
Ski : 4.1
Sortie du dimanche 22 janvier 2017
Conditions nivologiques, accès & météo
nuageux, foehnEtat de la route : enneigée à la sortie de Prabert
Altitude du parking : 1100 m
Altitude de chaussage (montée) : 1100
Altitude de déchaussage (descente) : 1100
Activité avalancheuse observée :
RAS ce jour.
Neige restée froide en forêt. Plus haut, neige pas trop travaillée par le vent sauf sur les crêtes. Dans les versants plus exposés, formation de carton
Pas de sous-couche....Le haut du couloir semble plaqué
Skiabilité : 😟 Médiocre
Compte rendu
Avec Julien, Evelyne
Pic de Barlet, couloir E
A la recherche du Grelou
Pour un niçois en vadrouille, c’est toujours une expérience que d’aller à Grenoble.
Chamechaude, (sorte de Cime de la Lombarde locale), ses domaines de skis à quelques encablures (comme si Auron était à un arrêt de tram de la place Masséna), ses bobos écolos bios (dignes remplaçant de nos cagoles fluos du vieux Nice), des gens portant des skis partout dans la ville à n’importe quelle heure (ça change du Vuitton), et surtout ses mythes : le Grelou et les courses ultra fréquentées à décourager les plus téméraires skieurs mercantouriens.
Nous voilà donc parti à la chasse au Grelou.
1ère étape : choisir un parking connu pour sa fréquentation.
Direction Prabert. La veille on avait tenté sur la Citre, mais forcément, c’était pas le bon coin. Le coin à Grelou ça se mérite.
Arrivés donc à 9h30, seules 5 pauvres voitures nous attendent. On nous avait pourtant vendu des parkings à 200 bagnoles…Bref première sensation décevante, mais première constatation, le Grelou se lève tôt. Cela sera confirmé par la seule présence des Papys grelous, les mêmes qu’à Nice, mais au lieu de porter des maillots de bains, ils se promènent avec des raquettes aux pieds.
2ème étape : choisir une course engagée mais pas trop, sauvage mais pas trop, skiante (et actuellement pas trop…).
Exit la Cime de la Jasse, on veut voir le Grelou à l’état sauvage. Si c’est pour de l’élevage, autant aller au Som peu importe lequel Grand, Petit, Beau Moche….
Direction Lac de Crope et on verra au-dessus.
Deuxième sensation, faut faire de la distance pour voir le Grelou. Le départ est bas, et le lac, bien loin. On devrait quand même en apercevoir en chemin….Rien du tout, au mieux une petite musaraigne…
On arrive donc au lac un peu déçu. Surtout, aucune trace du Grelou, juste deux gars ayant bricolé au dessus dans du carton.
On tente alors une dernière chance dans le couloir E du Pic de Barlet.
Même si aucune trace n’apparaît, ce doit être l’endroit idéal. Peu de remplissage, peu d’expo, une neige restée froide et peu travaillée par le vent. Le grelou aime ce genre d’endroit en principe.
On s’arrêtera au 2/3 du couloir, laces de ne voir aucune traces et surtout en raison de doutes sur le placage du haut du couloir.
On entame donc une retraite espérant un quelconque signe du destin.
Dans le couloir, la descente se fera dans une neige plutôt homogène, froide en choisissant les lignes non cartonnées. Le cône est plus piègeux, les rochers ne sont pas loin.
Dans la forêt, bonne neige poudreuse, mais faut aimer le ski agricole….
Au retour, petite lueur d’espoir d’enfin croiser un Grelou, ce ne sera qu’une famille ayant amené les enfants faire de la luge.
Il est 16h30…oui le niçois aime prendre son temps lorsqu’il voyage….plus aucune voiture à Prabert, on est seul.
Conclusion de ce WE grenoblois, le Grelou est un mythe et en Belledonne, il y a personne….