Départ : Prabert (1220 m)
Topo associé : Pic de Barlet, Couloirs E et NE
Sommet associé : Pic de Barlet (2306 m)
Orientation : E
Dénivelé : 1250 m.
Ski : 4.1
Sortie du mardi 3 avril 2007
Conditions nivologiques, accès & météo
Orageux
Eclaircies puis dégradation brutale vers 16 h (cf remarques).
Neige roulée
limite pluie-neige : 1900 m
Grêle en dessous
Etat de la route :
sèche
Altitude du parking :
1250 mConditions de neige :
neige fortement humidifiée jusqu'au sommet, sur 20 à 40 cm d'épaisseur.
Fond restant dur.
Altitude de chaussage (montée) : 1400 m
Altitude de déchaussage (descente) : 1400 m
Skiabilité : 😟 Médiocre
Compte rendu
Sortie après taf.
Pour une fois, la partie la plus EXPO de la rando était la pause au sommet :
Installé tranquillement sur le petit col juste en dessous du sommet, j'attaque mon 1er Gerblé traditionnel quand j'entends mes skis, plantés comme d'habitude, émettre un son bizarre, une sorte de bzzzzzzzzz, à tonalité plutôt métallique.
Une seconde plus tard, et c'est l'éclair, violent, immédiatement suivi du coup de tonnerre, explosif.
Le même scénario se répète 2 fois en quelques secondes.
La descente en urgence s'impose.
Après une courte hésitation, j'attrape mes skis, la peur au ventre, car je crains de faire arc avec eux.
Je choisis le couloir E, qui m'évite de franchir la petite crête neigeuse séparant les 2 couloirs, et qui est mieux protégé des impacts directs.
Dans le couloir, ça claque encore très près, vers le Replomb, à plusieurs reprises.
Au niveau du lac, toujours pas fier car ça claque encore et c'est plus exposé.
La tension diminue sous le verrou.
Il y a bien longtemps que je n'ai pas vu la foudre de si près.
La surprise a été totale car je n'avais vu de gros CuNimb à proximité, simplement de gros congestus sur Grenoble et un noircissement sur Chartreuse. Et surtout on se dit qu'on est pas en août en Ubaye.
Commentaires
Ca refroidit bien ton récit 🤢 . Déjà la mésaventure d'Yvon à Chamechaude la semaine dernière m'avait fait froid dans le dos.
C'est "un peu" pour ça aussi qu'aujourd'hui je n'avais pas envie de continuer sur notre course... Ayant vu un risque d'orage annoncé j'ai repensé à Yvon. Et c'est vrai que quand tu es là-haut, tu ne vois pas forcément bien ce que tu as sur la tête.
Nous quand on est remonté du versant Rivier au Pas de la Coche et que j'ai vu comment ça avait développé en une heure de temps, j'ai joué la débine 🤭 .
Mais dans un coin comme le vallon de Crops, tu ne vois rien venir.
Bon tant mieux tu t'en sors juste avec un grosse frayeur.
C'est ce qui s'appelle avoir chaud aux fesses 🤢 😯 🤨
L'essentiel est sauvé 🙂
@ Seb : Non, elle est très humide sur 20 à 40 cm, mais avec la pétoche je l'ai trouvée plutôt légère 😄