Départ : Pré de Madame Carle (1874 m)
Topo associé : Pic Coolidge, par le Couloir SE de l'antécime 3692m
Sommet associé : Pic Coolidge (3775 m)
Orientation : SE
Dénivelé : 1600 m.
Ski : 5.1
Sortie du lundi 25 mai 2015
Conditions nivologiques, accès & météo
Très beau au départ, puis pas mal de nuages mais toujours du soleil dans notre vallée du Glacier Noir.Etat de la route :
dégagée.
Altitude du parking :
1874mCouloir Sud : Conditions vraiment bonnes dans le couloir (à 12h30), avec une bonne moquette qui permet de ne pas se faire peur. A noter quelques bosses/boules dans le haut du couloir qui n'enlèvent rien à la skiabilité. Petit déchaussage nécessaire sur la moraine à 2850m (50m de D+ si l'on descend directement la face sans faire de détour par la droite). Ça va aussi commencer à être juste dans le coin.
Glacier Noir : bien transfo mais pas trop, un peu trop de cailloux posés sur la neige sur le bas (branche de gauche du glacier) dus aux éboulements sous les faces Nord.
Altitude de chaussage (montée) : 2440m, après avoir fait la moraine gauche à pieds.
Altitude de déchaussage (descente) : 1960m en rive droite.
Activité avalancheuse observée : reste d'avalanche pas si vieux au bas du col des Grandes Sagnes (versant Sud), reste de séracs sur le Glacier Noir sous le Pelvoux.
Skiabilité : 🙂 Bonne
Compte rendu
Avec Lucie
Topo avec montée en rive gauche du glacier noir et descente en rive droite, remontée vers 2100m pour descendre sur le cône d'éboulis encore bien enneigé
En voyant les gros nuages sur le Lautaret dès la sortie de la maison, changement de direction pour le Pré de Mme Carle, car sur le Queyras c'est encore une fois déjà bien chargé. On arrive donc sur le parking sans trop d'objectifs mis à part errer sur le glacier Noir, encore assez enneigé au vu des sorties de Philippe Gestin, et peut-être en faire plus si quelque-chose de pas trop dur est encore skiable…
Ne connaissant pas trop le coin et n'ayant pas envie de se perdre dans la moraine, nous optons par la solution de monter par le sentier balisé. Le portage est donc conséquent, à la montée, sur "l'arête morainique" du glacier, longue mais esthétique. Les marmottes (et les chamois) ne se comptent plus dans le coin… Je me demande à un moment si l'on va arriver à redescendre sur le glacier car c'est bien raide ! Mais nous somes sauvés au niveau des Balmes de François Blanc où une petite sente nous ramène sur la neige. Nous atteignons ensuite le glacier Noir "supérieur" (que l'on doit pouvoir appelé comme ça maintenant qu'il est séparé en deux) par la passage à droite des cascades. Plus loin, on élimine déjà l'objectif Bosse de la Momie qui ne doit plus passer depuis un bon moment.
Arrivé sous le Coolidge, je peux observer la descente d'un skieur dans le couloir SE, j'aurais bien aimé être à sa place mais il est déjà tard. Lucie n'est pas en forme aujourd'hui, je poursuis donc la rando seul, à un train plus rapide, pour essayer de me faire le col de Coste Rouge vite fait. Mais d'en face il fait raide, le couloir Sud du point 3343m à l'air à porter de spatules, finalement je change d'objectifs. Je met rapidement les crampons pour me faciliter la montée, être le plus efficace possible pour ne pas faire attendre Lucie qui me regarde et attends en bas sur un cailloux au soleil.
1h30 après me voilà sur les skis, en haut du couloir, après être allé fouler le petit sommet sans nom. La descente est un régal, la neige est bien revenue, je ne sens pas les petites bosses du haut, la descente s'enchaîne. J'arrive rapidement sur le glacier noir, après un petit passage dans la caillasse (où je casse une boucle de ma chaussure), pour rejoindre Lucie qui commence à avoir froid. Quel bonheur cette petite couenne en aller-retour à fond la caisse ! Nous entamons ensuite la descente du glacier Noir, en prenant le passage en rive droite. Il y a pas mal de cailloux une fois que l'on a rejoins le glacier inférieur mais étant juste posés sur la neige, ils ne devraient pas trop faire mal aux semelles. Nous remontons d'une cinquantaine de mètres, à hauteur du front du glacier, pour reprendre les derniers névés sui nous ramènerons à un quart d'heure de la voiture… Encore une belle journée de mai !