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Pic Central du Vaccivier, Couloir Oriental Départ : la Bérarde (1720 m)
Topo associé : Pic Central du Vaccivier, Couloir Oriental
Sommet associé : Pic Central du Vaccivier (3312 m)
Orientation : N
Dénivelé : 1740 m.
Ski : 5.3
Sortie du dimanche 20 mai 2018
Conditions nivologiques, accès & météo
Bâché, grésil
T° chaude
Eclaircie dans l'après-midiEtat de la route : OK
Altitude du parking : Bérarde
Haut du couloir : 5cm sur fond verglacé
Milieu du couloir : neige humide, légère croûte par endroits mais pas pire
Bas du couloir : neige pourrie en profondeur
Reste : neige très lourde
Ressaut : glace pourrie
Altitude de chaussage (montée) : 1930
Altitude de déchaussage (descente) : 1930
Activité avalancheuse observée : nombreuses purges
Skiabilité : 😟 Médiocre
Compte rendu
Durant cette marche d'approche dont la longueur n'a d'égale que la platitude, on a tout le temps de se demander "il fait pas un peu chaud aujourd'hui ?". Impression confirmée sur le glacier du Chardon : plus on monte et plus on patauge dans la transfo lourde. Quelqu'un descend seul du glacier du Petit Chardon. Nous papotons et partageons un bout de chemin. Rencontre sympathique et inattendue.
Au pied des pics du Vaccivier une ligne attire mon attention. Elle semble bien remplie. Après vérification sur le toponeige, il s'agit du couloir extrême oriental. Allons-y voir ! La montée à la rimaye est un bon chantier avec tous ces dépôts d'avalanches. L'accès du couloir est défendu par une goulotte d'une quarantaine de mètres. J'attaque le premier ressaut et là, déconvenue : la glace est toute pourrie et je suis sur une sorte de cloche sous laquelle l'eau glougloute. Si la montée est toujours négociable, la désescalade elle pourrait être un peu trop épicée. Allez zou, demi-tour !
Je redescends donc afin de rejoindre l'attaque du couloir oriental. Lui aussi est barré par un ressaut en glace, mais plus court et moins raide de visu. Il faut sprinter pour arriver à passer entre les fréquentes purges. Après ça, montée tranquille jusqu'à la crête, je casse la petite corniche pour pouvoir chausser au collet. Il a arrêté de floconner et les purges se sont stoppées.
Les premiers mètres sont quand même assez raides, un vrai gros 50, puis ça décroit au fur et à mesure. Petit fond verglacé pas hyper facile sur le haut. Après on arrive vite dans la neige humide, ça reste assez skiant. Sur le bas la neige est complètement pourrie sur toute son épaisseur. Je descends au plus bas rive gauche afin de chopper une écharpe repérée à la montée mais une fois sur place, la désescalade de dalles un peu fuyantes ne m'inspire pas des masses. Du coup, remontée en crampons, et désescalade du ressaut.
Après cet instant bricolage c'est parti pour la descente jusqu'au Plan du Carrelet en profitant des dépôts d'avalanches massifs qui remplissent le torrent.
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