Départ : Pont des Allemands (813 m)
Topo associé : Petit Som, De la Grande Chartreuse
Sommet associé : Petit Som (1772 m)
Orientation : SW
Dénivelé : 1300 m.
Ski : 2.3
Sortie du mercredi 20 janvier 2016
Conditions nivologiques, accès & météo
Temps couvert, délicieusement mélancolique - pas de vent - température agréableEtat de la route : RAS
Altitude du parking : 813m
Altitude de chaussage (montée) : 813m
Altitude de déchaussage (descente) : idem (sans doute dernier jour sans déchaussage au niveau du Monastère
Activité avalancheuse observée : RAS
Neige variable en quantité comme en qualité.
Pour les montées, aucun souci.
Descente :
- du sommet au col de Léchaud : plus d'herbe que de neige, mais herbe de bonne skiabilité, quelques plaques de glace
- du col de Léchaud à l'entrée de la forêt : neige soufflée, tassée, bonne à skier si visibilité
- de l'entrée de la forêt jusqu'à Bourdoire : poudreuse mais sans sous-couche :on touche des cailloux et des souches
- de la crête de l'Aliénard au habert de Billon : divine poudreuse, peu de passage
- rte forestière très agréable, juste quelques poussées de bâton vers le tunnel et un déchaussage dans le tunnel
S'il faut évaluer l'ensemble, je dirais "encore correct" mais plus pour longtemps. On sentait la neige s'alourdir à vue d'oeil dans toutes les parties non forestières
Skiabilité : 😐 Correcte
Compte rendu
Pt des Allemands - Habert de Bovinant - Brèche des Roches Rousses - Col de Léchaud - Pt Som - Col de Léchaud - Pas du Loup - Bourdoire - Col de la Ruchère - Col de l'Aliénard - Crête de l'Aliénard - Habert de Billon - Rte de Chartroussette - Pont des Allemands
Au lieu de s'occuper de sa priorité, David a passé la journée d'hier à avaler, outre un repas, pantagruélique parait-il, à mi-parcours, un dénivelé extravagant sur un itinéraire que je ne dévoilerai pas ici, pas même sous la torture, par loyauté certes, mais surtout par crainte des mesures de rétorsion.
C'est donc, un peu déçue, que j'ai dû décliner une aimable invitation en Bauges. Heureusement, il restait mon jardin, tout proche. Me voici donc partie un peu tard mais avec un pot d'échappement dûment et fermement arrimé. Mais chez P.....c'est comme chez son concurrent R.... : chaque jour, un bruit nouveau ; le bruit anormal de l'arrière avait à présent passé à l'avant. Pour aller jusqu'au Monastère, çà irait quand même.
Je trouvai mon jardin labouré, ratissé en long, en large et en travers, avec des petites allées serpentant gracieusement entre d'indomptables touffes de rhododendrons. Il y a même eu dépose d'engrais "naturel" autour de la croix que d'aucuns, sans doute abusés par le brouillard, ont dû prendre pour une rame à haricots. Affligeant.
Mon jardin n'était guère fréquenté aujourd'hui. Sans doute découragés à la vue de la pelade inesthétique de la croupe sommitale, 2 personnes se sont arrêtées à la brèche des Roches Rousses.
Moi, j'ai poursuivi : les illuminés venus la veille n'avaient pas fumé toute l'herbe et celle-ci était parfaitement skiable.
Dans la descente sur le Pas du Loup, j'ai dû montrer patte blanche pour percer le jour blanc. Dommage.
A Bourdoire, j'ai remis les peaux pour une petite séquence méditative via le col de la Ruchère, le col de l'Aliénard et la crête de l'Aliénard. Les clairières avaient un caractère quasi jurassien.
Me suis arrêtée au début de la crête rocheuse de l'Aliénard, me disant : "Un pas de plus serait Folie".
Et c'est dans la descente sur le Habert de Billon que j'ai eu ma récompense avec une poudre sublime, un coin de jardin indemne, épargné par les vents, le soleil et les humains.
Le charme de la Chartreuse hivernale a encore opéré, mes semelles dégustées et....ma voiture est entre de bonnes mains.