Départ : Saint-Bruno (1280 m)
Topo associé : Petit Bargy, Malatrait
Sommet associé : Petit Bargy (2098 m)
Orientation : SE
Dénivelé : 900 m.
Ski : 2.3
Sortie du jeudi 26 décembre 2019
Conditions nivologiques, accès & météo
ciel voilé et belle éclaircie pour détendre l'atmosphère
température de saison et légère brise au sommet Etat de la route : clean
Altitude du parking : 1280
manteau pour le moins chaotique, on passe d'une zone clean au pire effet du ruissellement qui a ravagé le manteau... en fait pas tant pire, malgré deux ou trois passages limites ou le style n'a plus d'importance , il faut juste ne pas se faire bobo.!
Altitude de chaussage (montée) : 1280
Altitude de déchaussage (descente) : idem
Activité avalancheuse observée : RAS
Lieu | Alt. | Ori. | Heure | Qté. | Type | Com. |
---|---|---|---|---|---|---|
parking | 1280 | on chausse à la voiture, belle surprise. ! |
Skiabilité : 😐 Correcte
Compte rendu (par pintor)
Avec Le vigneronchon, et ses acolytes
voie normale
Le "patanpire" est de saison, et donc une fois de plus "patanpire" ouvre le bal.
En ce jour ou les vieux sont avec nous les cieux sont cléments, un ridicule -2 au parking, pas de quoi refroidir le club des cinglés du Reposoir venus se recueillir auprès du maitre des dieux ( j'ose leur avouer que je suis en quête d'une nonne non "ménau", on peut rêver en ces temps de ripaille...)
Que toutes les ménau que je connais me pardonnent, c'est la life et je le sais, on échappe pas au cruel sablier.
Le Carmel est fermé à double tour dans mon sac, et si je tente de forcer la porte la vengeance céleste achèvera ma carcasse déjà en si piteux état.
Je reste coi, et vais donc trouver refuge au "mistrot" du coin, j'en profite pour une éloge de ce commerce de proximité. Le Reposoir prend ici tout son sens, un lieu convivial, ouvert dès 8h pour un café croissant, le fromage vous attend sagement, le pain parait être frais du jour, le journal aussi...
Bref, c'est une épicerie boulangerie crémerie, librairie, bergerie mercerie, infirmerie... il ne manque ici qu'une nonne carmélite à la libido épanouie pour en faire une féerie...
Perdus dans nos pensées de vieux libidineux, nous manquons le sentier d'été qui devrait sans ajouter 1 heure de divagations forestières nous jeter dans la combe de L'Encrenaz, peu importe, le col finit pour nous ouvrir la sienne...
Ah..! la traversée sous les barres sur une neige béton quand "commdab", on décide de mettre forcément trop tard les couteaux...
La suite n'est plus qu'un jeu débonnaire de rien, le col ne nous offre qu'une fausse résistance, celui ci sera chevauché tout gouffre ignoré...
Il est bon de dire que la neige fait cruellement défaut sur les crêtes sommitales, le vent fripon ayant tout emporté.
La descente se fit sur un océan déchainé de vaguelettes qui ne laissèrent aux gambettes que peu de répit sans même parler de Génépi.