Départ : Prabert (1220 m)
Topo associé : Pas du Pin, Couloir Est en traversée
Sommet associé : Pas du Pin (2203 m)
Orientation : E
Dénivelé : 2300 m.
Ski : 4.2
Sortie du jeudi 7 décembre 2017
Conditions nivologiques, accès & météo
Bleu. Un peu de vent aux cols et sommets.Etat de la route : blanche à partir de Prabert, barrière ouverte.
Altitude du parking : 1300
Je le fais un peu vite, vu que cela devrait changer rapidement s'il neige. Et ce serait bien : beaucoup de croûte, de traces. Là où la neige est restée en poudre, faute de sous-couche on frotte vite les cailloux. Pour le pas du Pin, c'est défoncé par les passages en versant ouest. Par contre, zéro trace de l'autre côté (!!). Là, des passages en poudre, mais surtout de la très tassée, même compactée, donc dure avec bon grip. En bas, neige chaude et boules.
Altitude de chaussage (montée) : 1300
Altitude de déchaussage (descente) : 1300
Activité avalancheuse observée : ras
Skiabilité : 😟 Médiocre
Compte rendu
Avec Micha
Prabert, traversée pas du Pin, Aigleton, Jas du Lièvre et petite remontée vers Bédina
Sur le papier, ça avait l'air une bonne idée. Le Micha qui bossait le matin me rejoignait en cours de route. Comme ça je me faisait ma dose de dénivelé et mon pas du Pin que j'aime avant d'avoir le plaisir de le retrouver. Bon, en fait j'avais juste pas pensé qu'une fois le Micha arrivé, j'allais devoir essayer de suivre son rythme avec déjà 1500 mètres dans les pattes. Et ça... Dure après-midi donc.
Surtout qu'avec une neige pas mal dégueu sur l'essentiel de notre trajet (versant est et croupe du Jas des lièvres), ça en rajoute dans les cuisses en descente. En fait, tout comme en face, sous le col de l'Aigleton, la règle était simple : soit vous skiez de la croûte ou du trafolé pas top... soit vous allez chercher de la bonne poudre... parfaitement posée pour planquer les multiples requins qui s'étaient donné rendez-vous dans le vallon. Bref, viser les passages sur rhodos...
Finalement, le meilleur à skier aura été la face est du Pas du Pin. Pas top neige, mais immaculé, donc superbe ! L'étroiture de la fin est mal remplie. Un peu de zig zag fut donc nécessaire. A noter, une fois passé côté Rivier d'Allemont, presque plus de trace ni d'humains : restent alors les chamois et le bruit du ruisseau pour tenir compagnie, petit moment magique :)