Départ : Glacier Creek Road (1030 m)
Topo associé : Mount Baker, par les glaciers Coleman-Deming
Sommet associé : Mount Baker (3285 m)
Orientation : T
Dénivelé : 2500 m.
Ski : 3.2
Sortie du samedi 31 mai 2008
Conditions nivologiques, accès & météo
Beau le matin puis un gros lenticulaire s'installant sur le sommet. Vent assez fort et continu à partir du Roman Wall.Etat de la route :
Enneigée à 800m (2,5 miles avant le parking)
Altitude du parking : 800mRegel juste limite jusqu'à 1500m, mais la neige est tassée.
Le Coleman Glacier est bien bouché, mais il faut quand-même franchir des petites fractures en formation.
Quelques déchaussages dans la forêt.
Altitude de chaussage (montée) : 850m
Altitude de déchaussage (descente) : 850m
Activité avalancheuse observée : RAS
Lieu | Alt. | Ori. | Heure | Qté. | Type | Com. |
---|---|---|---|---|---|---|
Roman Wall | 3200-2800m | S | 12h | 0cm/? | Gelée | Béton avec bon grip |
Coleman Glacier | 2800-2300m | NW | 13h | 5cm/? | Moquette | virant à transfo lourde |
Sous le glacier et forêt | 2300-1000m | NW | 14h | 5cm/? | Soupe |
Skiabilité : 😐 Correcte
Compte rendu
Avec Dan, Lia et Rob en télémark
C'est la reprise des sorties "Outre-Atlantique", avec des accès routiers enfin dégagés, qui permettent d'aller chercher un peu plus d'altitude sur les volcans des Cascades.
En arrivant en novembre à Seattle depuis le Canada, le Mt Baker m'avait tout de suite tapé dans l'oeil depuis l'autoroute et je savais que j'irai y traîné mes skis un jour ou l'autre.
Une fenêtre météo s'annonce pour samedi matin : pas le temps de faire un bivouac. On choisit donc l'option "épique" : nuit blanche.
départ vendredi soir à 10h de Seattle, chaussage à 1:15AM, retour à la voiture après 17h sur les skis!
Un peu de galère dans la forêt, ayant raté le chemin d'hiver : on se battra à la frontale dans les branches des arbres effondrés, mais l'arrivée sur le glacier au petit jour restera un grand moment. Le cheminement dans les crevasses se fait sans problème. Les strates sur certains séracs montrent les précipitations hallucinantes sur ce sommet : des couches annuelles de plus de 15m !
La remontée du Roman Wall jusqu'au sommet est un peu plus pénible : un vent continu, les nuages qui débarquent, les gaz sulfureux qui remontent du cratère et la fatigue qui se fait sentir...
Dan dégaine les piquets/drapeaux pour se retrouver sur le plateau sommital, et soudain, une petite butte qui ressemble à rien, et c'est le sommet !
Les nuages auront la bonne idée de se lever un peu et former une cloche lenticulaire au dessus de nous, pour 2500m de descente panoramique.