Départ : Villar d'Arêne (Pont d'Arsine) (1667 m)
Topo associé : Montagne des Agneaux (Calotte), Couloir Piaget
Sommet associé : Montagne des Agneaux (Calotte) (3634 m)
Orientation : NW
Dénivelé : 1980 m.
Ski : 5.2
Sortie du dimanche 23 avril 2006
Conditions nivologiques, accès & météo
Tempête de ciel bleu, un peu de vent frais au sommet, rien ailleursEtat de la route : déneigé
Altitude du parking : 1667
Conditions de neige :
En partant du sommet de la calotte: poudreuse, 20cm sur fond dure en rive droite de la calotte (dans la NE quoi !), en rive gauche (itinéraire de montée) froide frittée, cailloux ou glace juste dessous, fut dérapé par un skieur.
Traversée au milieu de la NE juste avant la barre pour rejoindre l'entrée du Piaget, en neige frittée 20 à 30cm d'épaisseur, avec dessous gobelets à gogo, un peu désagréable sur 30m,
Ensuite poudre dense en contrepente nord, dure au centre, mais avec un bon grip, transfo sans doute en rive droite, mais il faut descendre après 14h pour qu'elle décaille (dixit 2 gars l'ayant descendu samedi vers 13h). Un peu de croutée aussi, mais pas génante.
Bas du couloir entre les rochers, dure, ravinée par les coulées, pas dégelée d'un pouce à 12h, rimaye double facile à franchir, vraiment peu ouverte.
Du bas du couloir au parking: Transfo, moquette en haut, une zone pourrie vers le col d'Arsine, puis collante portante jusqu'en bas. Un seul déchaussage au retour, aucun à l'aller et 3 ou 4 demain dans le plat en dessous du pas d'Anna Falque, car ça fond à toute vitesse.
2 personnes aux couloirs de la Pyramide (Poudre)
Traces récentes dans le couloir Est de Neige Cordier
Altitude de chaussage (montée) : 1667
Altitude de déchaussage (descente) : 1667
Skiabilité : 🙂 Bonne
Compte rendu (par Cisou)
Rejoint par Greg, au pied du couloir, nous montons chacun à son rythme et finissons presque ensemble au sommet.
2 cordées devant nous dans le Piaget, allait-il nous rester de la poudre. Impossible de les rattraper, ils avaient 2h et 1h30 d'avance au moins. Du coup, la trace de montée est excellente, on pose toujours une demi semelle et parfois le pied entier. C'est d'ailleurs une belle course que de remonter ce couloir qui tourne deux fois, suivi d'une arête vers le ciel de toute beauté. En débouchant sur l'arête nous croisons la seconde cordée, avec des raquettes sur le sac, la première est en contre bas, elle vient de descendre la facette NE, sauvés.
Nous serons donc que deux : tour à tour nous y allons, laissant les muscles se reposer un peu, entre des séquences plutôt physiques. Pas mal de neige coule en surface, cache le sol et perturbe les repéres.
C'est vraiment long et la tension dure à la descente, d'abord avec la glace possible et la barre juste en-dessous, ensuite les gobelets, puis la neige dure et raide dans l'étroiture du haut...
Heureusement après ça se calme et même le bas, dégeulasse, ne pose pas vraiment de problème, on a l'impression qu'il n'y a plus de pente.